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GESTION 2019-BAML, prudente pour 2019, n'exclut pas des opportunités
information fournie par Reuters 05/12/2018 à 10:56

    * "Modestes gains" attendus sur les actions
    * La tonalité baissière du marché devrait continuer début
2019
    * La croissance économique mondiale attendue à 3,6% 
    * Le dollar devrait s'affaiblir l'an prochain

    PARIS, 5 décembre (Reuters) - La faiblesse des marchés
d'actions devrait persister en 2019 sur fond de ralentissement
économique global et de moindre progression des bénéfices des
entreprises, estiment les équipes de recherche de Bank of
America Merrill Lynch (BAML), qui ne prévoient que de "modestes"
gains pour les Bourses mondiales.
    "La tonalité baissière du marché à la fin de 2018 devrait se
poursuivre et les prix des actifs trouver leurs points bas au
premier semestre, lorsque les anticipations de taux d'intérêt
auront atteint leur point haut et les prévisions de résultats
leur point bas", explique la banque américaine.
    "Toutefois, BAML prévoit aussi un record pour les résultats
du S&P 500 l'an prochain et plein d'opportunités pour les
investisseurs qui font de la volatilité leur nouvelle meilleure
amie."
    Selon la banque, la croissance des bénéfices par action
(BPA) des entreprises du S&P devrait ralentir à 5% l'an
prochain, ce qui porterait le BPA global de l'indice à un record
de 170 dollars.
    Le S&P 500 pourrait donc toucher en 2019 un pic autour de
3.000 points, contre 2.700 points actuellement, avant de
terminer l'année à 2.900 points, indique BAML. 
    "Nous prévoyons de revenir tactiquement sur le risque
(risk-on) à la fin du printemps mais de commencer 2019 avec une
allocation d'actifs prudente comprenant 50% d'actions, 25%
d'obligations et 25% de cash."
    Les équipes de la banque américaine prévoient une croissance
économique mondiale de 3,6% l'an prochain, après 3,8% en 2018.
    La plupart des grandes économies devraient connaître un
ralentissement de leur activité, avec une progression du produit
intérieur brut (PIB) en termes réels de 1,4% en Europe et au
Japon, et de 4,6% pour les pays émergents dans leur ensemble.
    Le ralentissement de la croissance chinoise devrait se
poursuivre, à 6,1% après 6,6% attendu cette année selon BAML, en
raison des conditions financières tendues et du conflit
commercial avec les Etats-Unis mais des mesures de soutien
monétaire et budgétaire sont attendues.
    Aux Etats-Unis, la croissance du PIB devrait être de 2,7% en
2019, avec un ralentissement au second semestre lié à
l'atténuation de l'effet positif des réformes fiscales sur
l'économie.
    
    BAISSE DU DOLLAR
    Après une année faste en 2018, le dollar devrait s'affaiblir
l'an prochain, notamment face à l'euro et au yen, estiment les
stratèges de BAML, qui prévoit une parité à 1,25 dollar pour la
monnaie unique européenne et 105 pour un dollar pour la devise
japonaise fin 2019.  
    La vigueur du billet vert dépendra de l'évolution des
relations commerciales entre Washington et Pékin, "ce qui
pourrait impliquer à court terme de vendre le dollar pour une
monnaie isolée de la rhétorique de la guerre commerciale, comme
la livre sterling ou le franc suisse".
    Le repli attendu du dollar devrait favoriser les marchés
émergents qui, après avoir souffert en 2018, pourraient être les
"grands gagnants" de 2019. BAML est positif pour le Brésil et la
Russie mais plus prudent sur le Mexique.
    En dépit d'une conjoncture économique plus difficile, les
perspectives pour les matières premières restent pour leur part
"modérément" positives, indique BAML, qui voit les cours du
baril de Brent et de WTI à respectivement 70 dollars et 59
dollars en 2019.
    D'après la banque américaine, deux grands thèmes devraient
affecter le rendement des actifs et le rythme de croissance
économique en 2019: un niveau sans précédent de divergence dans
les politiques monétaires, avec une Réserve fédérale qui
continue de relever ses taux alors que les autres ne le font
pas, et les interrogations sur la capacité de la croissance
américaine, découplée du reste du monde, à se prolonger.
    "La réponse à cette question pourrait dépendre des risques
importants en 2019: la résolution du différend commercial entre
la Chine et les Etats-Unis, la crise politique et économique
dans l'Union européenne et le blocage politique aux Etats-Unis,
qui pourraient freiner les investissements en capital et peser
sur le sentiment des investisseurs". 
    

 (Blandine Hénault, édité par Marc Angrand)
 

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