L'AMF est le gendarme de la Bourse et des marchés financiers. (© Marc Bertrand)
La loi Sapin 2 confère de nouveaux pouvoirs au régulateur dans le domaine dit des biens divers. Est-ce que cela revient à imposer un visa AMF pour tous ces placements, dans l’ensemble assez peu classiques ?
Gérard Rameix :
Oui, d’une certaine façon. Nous étions, en effet, très préoccupés par les sommes considérables que des épargnants ont perdues dans des placements aléatoires et parfois très peu liquides. Et nous sommes heureux d’avoir eu le soutien du Parlement pour ce texte de loi d’application directe.
Désormais, les établissements qui proposeront d’investir dans des diamants, du vin, des tableaux, des manuscrits, de sparts de forêts exotiques, des terres rares, que sais-je encore, devront au préalable enregistrer un document d’information auprès de l’AMF. Certes, nous ne nous prononcerons pas sur la perspective d’évolution du rendement de ces placements. Mais nous vérifierons quel es épargnants sont informés sur un certain nombre de critères offrant une sécurité juridique minimale. En particulier, les biens doivent exister, être assurés, être conservés et bénéficier d’une expertise indépendante pour leur valorisation.
Trackers : un risque maîtrisableL’engouement croissant pour les trackers (ETF) suscite des craintes d’une possible déstabilisation des marchés financiers. Une récente étude de l’AMF juge ces risques maîtrisables.
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