Jesus Martin Garcia, le PDG de Geneuro. (© DR)
Cette biotech installée à Genève espère rouvrir le bal des introductions de start-ups d’innovation médicale à la Bourse de Paris, interrompu depuis l’été dernier. Geneuro travaille depuis sa création, il y a dix ans, sur le MSRV-Env. Cette protéine rétrovirale, exprimée par l’ADN humain, joue un rôle clé dans les mécanismes responsables de la sclérose en plaques : le blocage de la remyélinisation des fibres nerveuses qui provoque la neuro-dégénérescence, et la libération des cytokines qui entraîne la neuro-inflammation.
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune, liée à un dysfonctionnement du système immunitaire. Elle touche près de 2,5 millions de personnes dans le monde, entraînant progressivement des handicaps irréversibles.
Deux gros atoutsGeneuro possède deux gros atouts. D’abord, son approche scientifique est unique. Son produit le plus avancé, baptisé GnbAC1, est un anticorps monoclonal. Il s’attaque aux racines de la maladie en neutralisant la protéine MSRV-Env, et non à ses symptômes comme le font tous les nombreux autres médicaments commercialisés ou en développement dans cette indication. De plus, la protéine MSRV-Env serait également impliquée dans d’autres maladies auto-immunes, telles que le diabète de type I et la psychose inflammatoire. Geneuro compte lancer de nouveaux essais cliniques dès cette année.
Autre atout : la biotech
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