LONDRES, 9 juin (Reuters) - L'ancien ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, candidat à la succession de Theresa May, déclare que s'il devient Premier ministre, il refusera de payer la "facture du Brexit" tant que l'Union européenne ne proposera pas à Londres de meilleures conditions de divorce. La "facture du Brexit" correspond à la part des engagements financiers pris par le Royaume-Uni conjointement avec les autres États membres de l'UE que Theresa May a accepté en décembre de verser aux prochains budgets européens, soit une somme de 35 à 39 milliards de livres (39 à 44 milliards d'euros). "J'ai toujours trouvé incroyable de devoir signer le chèque avant d'avoir un accord définitif. Pour obtenir un bon accord, l'argent est excellent solvant et un très bon lubrifiant", dit Boris Johnson dans une interview accordée au Sunday Times. Le conservateur eurosceptique ajoute qu'il enterrera la clause de sauvegarde irlandaise ("backstop"), qui a précipité le rejet de l'Accord de Brexit par le Parlement britannique, accord que Boris Johnson se fait fort de renégocier. Il précise qu'il n'acceptera de régler la question de la frontière entre la province d'Irlande du Nord et la République d'Irlande qu'une fois que les relations commerciales à long terme entre le Royaume-Uni et l'UE auront été définies. Boris Johnson promet également d'accélérer les préparatifs en vue d'un Brexit sans accord ("no deal") afin que le Royaume-Uni soit prêt en vue des "perturbations" générées par cette situation. (David Milliken; Tangi Salaün pour le service français, édité par Arthur Connan)
GB-Johnson menace de ne pas payer la "facture du Brexit"
information fournie par Reuters 09/06/2019 à 00:34
Mes listes
Une erreur est survenue pendant le chargement de la liste
4 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer