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France-La réforme constitutionnelle dans l'hémicycle "après l'été", dit Ferrand
information fournie par Reuters 30/04/2019 à 14:21

    PARIS, 30 avril (Reuters) - La réforme constitutionnelle,
qui sera examinée en conseil des ministres en juillet, ne pourra
arriver dans l'hémicycle "qu'après l'été", a déclaré mardi le
président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand. 
    Au terme d'un séminaire à Matignon, le Premier ministre
Edouard Philippe a déclaré lundi que cette réforme des
institutions voulue par Emmanuel Macron, interrompue l'été
dernier par "l'affaire Benalla", ferait l'objet d'un examen en
conseil des ministres "en juillet".  
    L'arrivée dans l'hémicycle, "ça ne pourrait être qu'après
l'été", a déclaré Richard Ferrand lors d'une rencontre avec des
journalistes à l'hôtel de Lassay.  
    Le président de l'Assemblée a émis le souhait de parvenir
"par la discussion" à un compromis avec le Sénat sur les
différents aspects de la réforme constitutionnelle, qui suppose
une validation par une majorité des trois-cinquièmes du
Parlement réuni en congrès. 
    Certains aspects, comme l'introduction d'une dose de
proportionnelle aux élections législatives et la baisse du
nombre de parlementaires, sont appelés à être validés dans le
cadre d'un projet de loi organique et d'un projet de loi
ordinaire. 
    Dans un entretien publié mardi dans Le Parisien, le
président (Les Républicains) du Sénat, Gérard Larcher, se dit
disposé à une baisse de 20% du nombre de parlementaires, là où
Emmanuel Macron propose une réduction de 25% à 30%. Gérard
Larcher s'oppose en revanche à la proposition présidentielle
d'instaurer une dose de 20% de proportionnelle à l'Assemblée
nationale.  
    Interrogé sur ces propos, Richard Ferrand a dit vouloir
parvenir "par la discussion" à un accord avec le Sénat, en
majorité à droite.  
    "Je n'imagine pas que le Sénat prenne la responsabilité
d'enrayer une évolution une première fois ratifiée par les
Français par l'élection du président de la République, et une
deuxième fois par l'élection de la majorité. Et ces points-là
n'ont pas peu compté", a fait valoir ce proche d'Emmanuel
Macron.  
    "On ne peut pas dire que les évolutions récentes aient
contredit cela, par conséquent il faut continuer à avancer",
a-t-il ajouté en référence à la crise des "Gilets jaunes", qui a
vu surgir des critiques à l'encontre du fonctionnement actuel
des institutions. 

 (Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse)
 

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