Des opérateurs de marché à Wall Street. (© S. Platt / Getty / AFP)
La météo des marchés est changeante. Mi-septembre, la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) de ne pas relever son taux directeur – nul depuis fin 2008 – aurait dû réjouir les investisseurs. Mais les indices boursiers ont plongé. Janet Yellen, présidente de la Fed, avait alors justifié ce «non-relèvement» par un ralentissement des économies émergentes, qu’il fallait surveiller.
Trois semaines plus tard, les chiffres des créations d’emplois aux États-Unis – 142.000 en septembre contre 200.000 attendues et un taux de chômage à 5,1% – auraient dû les inquiéter. Mais ils ont accueilli la nouvelle avec enthousiasme. En effet, si la Fed attend un chômage à 4,8% (sa prévision pour 2016) pour remonter son taux, celui-ci pourrait rester à zéro quelque temps encore. Et continuer de doper les cours des actions.
L’immobilier et la confiance des ménages en renfortAux États-Unis, les chiffres de l’emploi ont certes déçu. Et les derniers indicateurs d’activité industrielle sont aussi en berne. L’ISM manufacturier, mesurant la confiance des entreprises, et les commandes de biens industriels ont été inférieurs aux attentes. En outre, la Réserve d’Atlanta a révisé en baisse – de 1,8% à 0,9% – son estimation de croissance du PIB pour le troisième trimestre.
Mais d’autres signaux restent au vert,
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