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EN DIRECT-Brexit-Les Vingt-Sept envisagent un court report sous condition
information fournie par Reuters 21/03/2019 à 23:04

 (.)
    BRUXELLES, 21 mars (Reuters) - A huit jours de la date
prévue du Brexit, les dirigeants européens réunis à Bruxelles
s'apprêtent à accorder au Royaume-Uni un report de courte durée,
conditionné à une ratification encore très hypothétique par le
Parlement britannique de l'accord de retrait conclu en novembre.
    A leur arrivée au Conseil européen, plusieurs dirigeants ont
prévenu qu'un troisième rejet de l'accord à la Chambre des
communes la semaine prochaine mettrait le Royaume-Uni sur la
voie d'un Brexit désordonné.
    Theresa May avait demandé mercredi à l'UE un report jusqu'au
30 juin prochain.
    ---
    VERBATIM La lettre de Theresa May  
    ---
    LES PRINCIPAUX ÉVÉNEMENTS DE LA JOURNÉE:
    
    UN NOUVEAU PROJET DE CONCLUSIONS DU SOMMET FIXE LA DATE DU
BREXIT AU 22 MAI
    22h45: Un nouveau projet de conclusions fixe la date du
Brexit au 22 mai si le parlement britannique vote l'accord de
retrait la semaine prochaine. Dans le cas contraire, le
royaume-uni devrait informer les européens d'ici le 12 avril de
ses projets pour la suite. 
    ---
    LES 27 ENVISAGERAIENT UN REPORT AU 7 MAI OU À LA FIN DE
L'ANNÉE
    20h00: Les Vingt-Sept envisagent désormais un report du
Brexit au 7 mai ou à la fin de l'année, mais pourraient
également ne pas fixer d'échéance pour le moment, a-t-on appris
de sources diplomatiques à Bruxelles. 
    Le projet de déclaration finale du sommet parlait d'un
report au 22 mai, à condition que l'accord de sortie de l'UE
soit approuvé la semaine prochaine à la Chambre des communes,
mais la France s'y est opposée et la dernière mouture ne retient
que le 7 mai. 
    "Cela nous laisserait juste un peu plus de temps pour
préparer un Brexit sans accord", a commenté un diplomate.  
    ---
    THERESA MAY VA S'ADRESSER À LA PRESSE
    18h36: Theresa May donnera une conférence de presse ce jeudi
à Bruxelles, annonce Downing Street. 
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    L'UE D'ACCORD POUR UN REPORT AU 22 MAI, SOUS CONDITION
    17h47: Selon le projet de conclusions du Conseil européen,
le sommet européen de Bruxelles est d'accord pour reporter la
date du Brexit au 22 mai, à la condition expresse que le
parlement britannique approuve l'accord de retrait la semaine
prochaine.
    Aucune prolongation du report ne sera possible au-delà des
élections européennes de la fin mai, selon ce projet de
communiqué final, ce qui exclurait totalement une hypothèse d'un
report long.
    ---
    LA PÉTITION POUR LE "REMAIN" PASSE LE MILLION DE SIGNATAIRES
    16h06: Plus d'un million de personnes ont signé depuis
mercredi soir une pétition sur le site du parlement britannique
pour demander au gouvernement de revenir sur son intention de
retirer le Royaume-Uni de l'Union européenne.
    La pétition a débuté dans les heures qui ont suivi
l'allocution télévisée lors de laquelle Theresa May, mercredi
soir, a reproché aux députés de ne pas s'accorder sur une
stratégie de Brexit et leur a demandé de formuler leur choix
définitif sur l'accord.
    Vers 15h20 GMT, jeudi, la pétition "Revoke Article 50 and
remain in the EU" avait recueilli 1.017.380 signatures.
    ---
    UN REJET DE L'ACCORD SIGNIFIERAIT ALLER VERS UN NO
DEAL-MACRON
    15h05: Un nouveau rejet de l'accord de retrait de l'Union
européenne par le Parlement britannique mettrait le Royaume-Uni
sur la voie d'un Brexit désordonné, a déclaré jeudi Emmanuel
Macron.
    A son arrivée au Conseil européen, le président français
s'est dit "tout à fait ouvert" à un report de courte durée du
Brexit en cas de ratification par le Parlement britannique.
    "En cas de vote négatif britannique, nous irions vers un 'no
deal', nous le savons tous", a dit Emmanuel Macron.
    "S'il y avait un report, il ne peut être que technique", a
ajouté le président. "Nous ne pouvons pas avoir une situation où
de manière durable, sans visibilité, sans projet, sans majorité
politique, nous serions amenés à prolonger la situation
actuelle."
    ---
    NOUVEAU CONSEIL EUROPÉEN EN CAS DE REJET DE L'ACCORD-JUNCKER
    14h55: Il y aura un nouveau conseil européen extraordinaire
la semaine prochaine si les députés de la Chambre des Communes
rejettent pour la troisième fois l'accord de Brexit négocié par
Theresa May, dit à Bruxelles le président de la Commission
européenne, Jean-Claude Juncker.
    "En cas de rejet par la Chambre des Communes de l'accord de
retrait, nous tiendrons un deuxième Conseil européen la semaine
prochaine", a-t-il dit à son arrivée au Conseil européen.
    ---
    MERKEL-TOUT FAIRE POUR QU'IL Y AIT UN BREXIT ORDONNÉ
    14h43: L'Union européenne doit faire tout son possible pour
que le Royaume-Uni quitte le bloc européen de façon ordonnée,
mais la marge de manoeuvre est limitée car l'accord de Brexit a
été très bien négocié, dit Angela Merkel avant le début des
travaux du Conseil européen de Bruxelles.
    "Je crois que nous comprenons tous qu'il s'agit d'un
tournant d'une portée historique, aussi devons-nous avancer avec
prudence et travailler jusqu'au dernier moment pour faire en
sorte qu'il puisse y avoir un Brexit ordonné", a-t-elle dit à la
presse à Bruxelles.
    "L'une des possibilités, c'est que l'accord de sortie et les
éclaircissements donnés à Strasbourg(...)rallient une majorité
au parlement britannique", a-t-elle ajouté. "Mais nous devons
aussi nous préparer à ce que ce ne soit pas le cas, ensuite de
quoi nous déciderons de ce qu'il faut faire".
    "L'accord a été très bien négocié, aussi notre marge de
manoeuvre est-elle réduite", a poursuivi la chancelière.
    ---
    MAY POURRAIT SOUTENIR UN BREXIT DUR SI L'ACCORD EST REJETÉ
    14h20: Theresa May pourrait se ranger à l'idée d'un Brexit
dur, ou réclamer un report plus long, si elle perd un troisième
vote sur l'accord la semaine prochaine à la Chambre des
Communes, a-t-on dit de source gouvernementale à la chaîne Sky
News.
    "Une source gouvernementale m'a dit aujourd'hui qu'ils
doutent que l'accord soit entériné. Selon cette source, elle
(Theresa May) s'inclinera devant son parti et se rangera à
l'idée d'un Brexit sans accord", a déclaré la rédactrice en chef
du service politique de Sky News, Beth Rigby.
    ---
    RUTTE PRÊT EN PRINCIPE À ACCORDER UN REPORT DU BREXIT 
    13h52: Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, se dit
sur le principe prêt à concéder un report de la date du Brexit,
prévu normalement le 29 mars au soir, mais veut tout d'abord
obtenir la garantie que le parlement britannique vote l'accord.
    Et si la Chambre des Communes rejette une nouvelle fois, la
semaine prochaine, l'accord de Brexit, les Européens devront
rééxaminer la situation, a-t-il souligné.
    ---
    MAY ARRIVE A BRUXELLES POUR LE CONSEIL EUROPÉEN
    13h43: Theresa May, arrivée à Bruxelles pour le Conseil
européen, redit son intention de demander aux Vingt-Sept un
report de courte durée de la date du Brexit, jusqu'au mois de
juin, afin de laisser du temps au parlement pour entériner
l'accord.
    "Un report de courte durée donnera au parlement le temps de
faire son choix définitif qui soit cohérent avec le résultat du
référendum", a-t-elle dit à la presse.
    ---
    CORBYN VOIT BARNIER A BRUXELLES, SOUHAITE UN ACCORD 
    13h37: Jeremy Corbyn, chef de file du Labour, a rencontré à
Bruxelles Michel Barnier, le négociateur en chef de l'Union
européenne, et a dit à l'issue de l'entretien sa détermination à
trouver un accord pour éviter un Brexit dur.
    "Nous sommes résolus à trouver un accord, de sorte que nous
puissions éviter un Brexit dur et que durant la période de
prolongation (avant la date du Brexit), nous puissions négocier,
pour l'avenir, des relations constructives avec l'Union
européenne", a-t-il dit à la presse.
    ---
    12h40: VARADKAR: LA SITUATION À LONDRES EST CHAOTIQUE
    Toute extension de la période de négociation du divorce doit
avoir un but, estime Leo Varadkar, le Premier ministre
irlandais, ajoutant que personne ne veut d'une sortie sans
accord.
    Mais le chef du gouvernement irlandais, en première ligne
sur la question du "backstop" nord-irlandais, juge que la
situation qui prévaut aujourd'hui à Londres est "chaotique".
    Il estime "raisonnable" la demande de Theresa May, figurant
dans sa lettre à Donald Tusk et adressée aux Vingt-Sept
d'"approuver les documents supplémentaires que le président
Juncker et moi-même avons adoptés à Strasbourg".
    Cela permettrait à Theresa May de modifier l'accord de
retrait et la déclaration politique qui l'accompagne et de
contourner de ce fait la décision du président de la Chambre des
communes (John Bercow a jugé mardi que les parlementaires ne
pourraient pas revoter à nouveau sur un même texte
 ). 
    ---
    11h40: LE PREMIER MINISTRE LUXEMBOURGEOIS ATTEND GODOT
    Considérant qu'il y a plus de "non-options" sur la table que
d'"options", Xavier Bettel, Premier ministre luxembourgeois, et
dit chercher une "issue de secours".
    "J'ai entendu votre président du Parlement (ndlr, John
Bercow) dire qu'il ne veut pas d'un autre vote sur le texte,
j'ai entendu Jean-Claude (Juncker, le président de la Commission
européenne) dit qu'il ne veut pas rouvrir l'accord", dit-il à
des journalistes britanniques.
    "Il y a donc plus de non-options sur la table que d'options.
J'ai le sentiment que nous sommes dans une salle d'attente, un
peu comme si nous attendions Godot. Mais Godot n'est jamais
venu. J'espère cette fois qu'il viendra."
    ---
    11h20: LES ALLIÉS NORD-IRLANDAIS DE MAY PAS PRÊTS À VOTER
L'ACCORD
    Les élus unionistes nord-irlandais du DUP ne sont pas
disposés à voter l'accord de retrait du Royaume-Uni de l'Union
européenne, prévient Sammy Wilson, l'un des dix élus du parti à
la Chambre britannique des communes.
    Le Parti unioniste démocratique (DUP), indispensable à la
majorité parlementaire de Theresa May, ont rejeté par deux fois
l'accord de divorce négocié par la Première ministre avec les
Européens, le 15 janvier et le 12 mars.
     "Nous n'y sommes pas encore. Nous continuerons cependant de
discuter avec la Première ministre parce que nous pensons qu'il
est de notre devoir d'essayer de défaire certains des dégâts que
comporte l'accord de retrait", dit Sammy Wilson, interrogé par
la radiotélévision publique irlandaise RTE.
    "A moins d'instruments légaux garantissant que l'Irlande du
Nord ne sera pas traité différemment du (reste du) Royaume-Uni -
pas des assurances ou des promesses, mais une législation en
vigueur -, nous ne voterons pas l'accord de retrait."
    Les unionistes sont vent debout contre le "backstop"
nord-irlandais, ce mécanisme de sauvegarde qui doit, faute d'une
meilleure solution, éviter le rétablissement d'une frontière
physique à travers l'île d'Irlande, entre la République
d'Irlande, membre de l'UE, et la province britannique d'Irlande
du Nord.
    ---
    10h50: "ET QUE FERONS-NOUS SI ELLE PERD ENCORE ?"
    "La véritable question, c'est que faisons-nous dans
l'éventualité où elle perd encore (à la Chambre des communes)",
confie un diplomate européen de haut rang.
    Les inquiétudes soulevées notamment par le président
français Emmanuel Macron sur l'impact d'une prolongation du
feuilleton britannique sur la volonté de renforcer l'intégration
du bloc "gagnent rapidement du terrain".
    "L'envie d'une extension longue est restreinte",
ajoute-t-il.
    ---
    09h10: MERKEL: NOUS POUVONS ACCORDER AUX BRITANNIQUES UN
REPORT COURT DU BREXIT 
    La chancelière allemande Angela Merkel juge que les
Européens peuvent accorder aux Britanniques un report du Brexit,
mais il devra s'agir d'une "extension courte" de la période
préalable au divorce.
    "Je pense que nous pouvons dire, en tant que représentante
de l'Allemagne, que nous pouvons accéder à cette requête. Nous
pourrons débattre de ce voeu la semaine prochaine si nous avons
un vote positif au Parlement britannique sur l'accord de
sortie", dit-elle devant les députés du Bundestag.
    "En ce qui concerne la date du 30 juin, nous devons prendre
en considération le fait que nous aurons des élections
européennes en mai. Cela veut dire que l'avenir et la légalité
des élections européennes doivent être respectés. Mais nous
pouvons assurément discuter de façon positive d'une courte
extension."
    ---
    08h36: L'ÉTAT D'ESPRIT DES PARLEMENTAIRES BRITANNIQUES
CHANGE, ASSURE LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT AU BREXIT
    Kwasi Kwarteng, secrétaire d'Etat britannique au Brexit,
affirme sur la chaîne de télévision Sky que Theresa May a de
bonnes chances de faire ratifier un accord de retrait à sa
troisième tentative parce que, dit-il, l'état d'esprit des élus
de la Chambre des communes est en train de changer.
    "Nous avons une bonne chance de décrocher cet accord la
semaine prochaine. Ils (les élus) sont en train déjà de s'en
rapprocher parce que leur esprit se concentre sur cet accord et
sur notre capacité à quitter l'UE en temps opportun et d'une
manière ordonnée", dit-il.
    Le 15 janvier dernier, les députés de la Chambre des
communes ont rejeté l'accord négocié avec Bruxelles par 432 voix
contre 202. Le 12 mars, la marge s'est réduite, mais malgré la
rencontre de la veille entre Theresa May et le président de la
Commission européenne, Jean-Claude Juncker, il a encore été
rejeté, par 391 voix contre 242.
    Pour renverser la donne et réussir son pari, May a donc
besoin de convaincre 75 parlementaires. Et, juste avant le coup
d'éclat du "speaker" des Communes, John Bercow, des fissures
étaient apparues dans le camp des "Brexiters".
    
    VOIR AUSSI: Des fissures dans le camp des "Brexiters" mais
l'incertitude demeure   
    ---
    07h00: CORBYN VA EXPOSER SON PLAN "ALTERNATIF" À BRUXELLES
    Jeremy Corbyn, le chef de l'opposition travailliste à
Londres, est attendu à Bruxelles où il exposera son plan
"alternatif" de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne à
plusieurs dirigeants de l'UE, dont le négociateur en chef des
Européens, Michel Barnier, et le secrétaire général de la
Commission européenne, Martin Selmayr.
    Des rencontres avec sept chefs d'Etat ou de gouvernement,
dont le président socialiste du gouvernement espagnol Pedro
Sanchez, sont aussi programmées.
    Dans un communiqué, le Parti travailliste insiste sur le
fait que Corbyn, qui eu des discussions dans la semaine avec des
parlementaires de la Chambre des communes, croit en sa capacité
de faire ratifier son projet par le Parlement britannique.
    Le plan Corbyn propose un divorce moins radical, avec
maintien de relations étroites entre le Royaume-Uni et ses
partenaires européens qui pourraient régler au passage la
question de la frontière irlandais, le point qui paralyse la
procédure de divorce.
        
    VOIR AUSSI
    LE POINT sur les négociations du Brexit  
    CHRONOLOGIE des négociations du Brexit  

    <^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
LE POINT sur les négociations du Brexit     
CHRONOLOGIE des négociations du Brexit     
    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^>
 (Bureaux de Reuters, édité par Henri-Pierre André et Eric Faye)
 

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