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Economie française en 2022 : l'Insee table sur une hausse de 2,5% du PIB
information fournie par Boursorama avec Media Services 30/01/2023 à 15:02

( AFP / AURORE MESENGE )

( AFP / AURORE MESENGE )

Après l'euphorique année 2021 de la reprise post-Covid, l'activité a marqué le pas en France, ébranlée par la guerre en Ukraine et l'inflation.

Guerre en Ukraine, énergie, inflation... Mardi 31 janvier, l'Insee publie sa première estimation de la croissance de l'économie française. Celle-ci a tenu bon en 2022, malgré la crise énergétique et l'inflation galopante, mais risque de déchanter en 2023. Après l'euphorique année 2021 de la reprise post-Covid (+6,8%), l'activité a marqué le pas en France, ébranlée par la guerre en Ukraine qui a attisé les prix de l'énergie et une inflation qui culmine à des niveaux inédits en près de 40 ans, touchant les ménages au portefeuille.

L'Institut national de la statistique (Insee) table sur une hausse de 2,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2022 - avec un quatrième trimestre négatif à -0,2%. C'est un peu en deçà des prévisions de la Banque de France (2,6%) et du gouvernement (2,7%). Mais les mesures de soutien déployées à coup de milliards d'euros par le gouvernement pour contenir les factures ont joué fortement.

La consommation des ménages, le parent pauvre

La bonne tenue de l'activité française masque un tableau contrasté. Si les investissements des entreprises ont surpris par leur dynamisme et soutenu l'emploi, la consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance, a été le parent pauvre, frappée de plein fouet par la rapide hausse des prix.

Côté pile, il y a les carnets de commande des entreprises bien remplis depuis la pandémie, et les montées en cadence pour y répondre, notamment dans l'automobile, avec des investissements facilités par des conditions encore favorables.

Les nouvelles commandes, en revanche, se portent moins bien, affaiblissant les perspectives. C'est le côté face. Après un premier trimestre dans le rouge (-0,2%), marqué par la vague Omicron du coronavirus et l'invasion russe de l'Ukraine, puis une embellie printanière (+0,5% au deuxième trimestre), des nuages ont commencé à s'amonceler en deuxième partie d'année, avec une consommation des ménages atone au troisième trimestre (+0,2%). Augurant d'un net ralentissement en 2023, le quatrième trimestre s'annonce plus difficile encore, pénalisé par des grèves dans les raffineries, la maintenance de centrales nucléaires ainsi qu'une moindre consommation énergétique en raison d'un hiver clément, sur fond d'inflation tenace. La hausse des prix a bondi à 5,2% en moyenne annuelle, et même à 5,9% sur un an en décembre, avec des envolées à deux chiffres pour l'énergie et l'alimentation.

"Une croissance positive en 2023", assure Bruno Le Maire

En dépit des soutiens publics, l'inflation pourrait pousser les ménages à contrôler leurs dépenses au quatrième trimestre. Ceux qui le peuvent préfèrent épargner. Le chiffre provisoire de l'inflation pour janvier sera dévoilé mardi également. Nul doute pour les économistes qu'elle continuera à accélérer, notablement dans le secteur des services, pilier de l'économie française, avant de se calmer plus tard dans l'année. L'Insee anticipe un pic autour de 7% en début d'année, alimenté notamment par la hausse des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité.

La Banque de France anticipe une baisse de régime avec 0,3% de croissance en 2023, plus pessimiste que le gouvernement (+1%) qui compte dessus pour amorcer le redressement des finances publiques.

L'Allemagne, première économie européenne, devrait ainsi finalement éviter la récession. De bon augure pour la France ? "Les Cassandre n'ont pas toujours raison", a récemment déclaré le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire. "Nous confirmons que la France aura, après une année 2022 solide, une croissance positive en 2023".

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5 commentaires

  • 30 janvier 17:32

    Chouette on s'est encore enrichi de 2,5% ,d'ailleurs depuis 30 ans on s'est enrichi de 100% . Mais ou est donc passé l'argent ?


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