"Nous sommes concentrés sur le moyen-long terme", a clamé Scott Bessent, en réponse aux interrogations quant aux turbulences qui agitent notamment Dow Jones et Nasdaq.

Scott Bessent, le 13 mars 2025, à Washington DC ( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / ANDREW HARNIK )
4000 points de perdus pour le Dow Jones depuis début février, 12% du Nasdaq envolés en un mois... Face à la chute des indices américains depuis plusieurs semaines, le ministre des Finances de l'administration Trump, Scott Bessent, a relativisé la dégringolade des marchés financiers, affirmant que le gouvernement visait des résultats positifs à "moyen-long terme".
Depuis plusieurs jours, les indices boursiers américains s'enfoncent devant l'escalade de la guerre commerciale initiée par le président des Etats-Unis Donald Trump, ponctuée d'annonces fracassantes, de revirements, et de ripostes des pays visés. "Nous sommes concentrés sur l'économie réelle", a dit le secrétaire au Trésor sur la chaîne de télévision CNBC , jeudi 13 mars.
"Un peu de volatilité"
"Ayant travaillé sur les marchés pendant 35 ans, je sais qu'ils sont enclins à des trous d'air comme celui-ci", a ajouté Scott Bessent, par ailleurs fondateur d'un fonds d'investissement.
La journaliste de CNBC a pointé que cela représentait une perte de revenu pour les millions d'Américains détenant des actions et demandé si cette perspective n'était pas de taille à inquiéter la Maison Blanche. "Je n'ai pas dit que nous ne sommes pas inquiets", a-t-il répondu. "Je ne suis pas inquiet quand il y a un peu de volatilité pendant trois semaines", a-t-il enchaîné.
"Nous sommes concentrés sur le moyen-long terme, a-t-il ajouté. Je ne peux pas vous dire que les marchés vont monter aujourd'hui, demain, la semaine prochaine, mais je peux vous dire que si nous mettons les bonnes politiques en place, nous posons les bases pour des gains en matière de revenus, d'emploi et de valeur des actifs."
Jeudi, Donald Trump a menacé la France et l'Union européenne (UE) d'imposer des droits de douane à 200% sur leurs champagnes, vins et autres alcools, si les droits de douane de l'UE à venir de 50% sur le whisky américain ne sont pas retirés. "Un ou deux produits (visés) venant d'un bloc de partenaires commerciaux... Je ne pense pas que ce soit grand-chose pour les marchés", a affirmé M. Bessent.
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