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Deuxième journée d'affrontements entre Israël et le Djihad islamique
information fournie par Reuters 13/11/2019 à 22:14

 (actualisé avec proposition de trêve du Djihad islamique)
    JERUSALEM/GAZA, 13 novembre (Reuters) - Treize Palestiniens
ont été tués mercredi par des frappes de l'aviation israélienne
contre des positions du Djihad islamique dans la bande de Gaza,
a-t-on appris de sources médicales, au deuxième jour
d'affrontements dont le bilan total s'élève à 23 morts côté
palestinien. 
    Dès l'aube, des activistes palestiniens ont tiré des
roquettes en direction de l'Etat hébreu, entraînant une riposte
immédiate de l'armée. Les corps de six personnes tuées à Gaza
ont été acheminés à l'hôpital Al Chifa à bord de taxis et
d'ambulances. Selon des médecins et des témoins, il s'agirait de
civils. 
    Un porte-parole de l'armée israélienne a confirmé la reprise
de l'offensive contre le Djihad islamique. Le mouvement
palestinien a de son côté annoncé la mort de deux de ses membres
dans des frappes distinctes, mercredi matin. Un autre homme a
été tué par une frappe aérienne alors qu'il circulait à moto,
selon des médecins.
    Le Djihad islamique a annoncé mercredi soir avoir proposé un
cessez-le-feu à Israël et prévenu que les attaques se
poursuivraient indéfiniment à la clôture de sécurité si ses
exigences n'étaiens pas satisfaites.
    Il demande notamment la fin des assassinats ciblés et la fin
de la répression des manifestations organisées à la frontière
séparant la bande de Gaza d'Israël ainsi que la fin du blocus
que subit l'enclave palestinienne.
     
    PARIS CONDAMNE
    Le regain de violences a été provoqué par la mort dans la
bande de Gaza d'Abou Al Atta, l'un des principaux chefs
militaires du Djihad islamique - principal allié du Hamas et
considéré comme lui par Israël comme une organisation terroriste
- lors d'une opération de l'armée israélienne mardi.
    En représailles à la mort d'Al Atta, considéré par Tsahal
comme l'auteur de plusieurs attentats contre Israël et soupçonné
de planifier d'autres "actes terroristes", des combattants
palestiniens ont tiré une salve de roquettes en direction
d'Israël, qui ont fait retentir les sirènes d'alerte, mais n'ont
causé aucun décès. 
    "Nous ne voulons pas l'escalade mais nous répondons à chaque
attaque", a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu au
début d'une réunion de son cabinet mercredi. "Le Djihad
islamique ferait mieux de comprendre cela maintenant avant qu'il
ne soit trop tard."
    Selon une source diplomatique, l'émissaire de l'Onu pour le
Moyen-Orient, le Bulgare Nickolay Mladenov, est en route pour Le
Caire dans le but d'entamer une médiation.
    A Paris, le ministère français des Affaires étrangères a
déploré l’escalade en cours à Gaza. 
    La France, a indiqué le Quai d'Orsay dans un communiqué,
"condamne les tirs de roquettes qui visent depuis hier (mardi)
des zones habitées du territoire israélien depuis la Bande de
Gaza" et "rappelle que les attaques visant délibérément des
civils sont contraires au droit international humanitaire".
    "La France rappelle le droit des Israéliens comme des
Palestiniens à vivre dans la paix, la dignité et la sécurité et
déplore les victimes civiles, de part et d’autre", poursuit le
ministère, qui "appelle les parties à la retenue et rappelle les
obligations de protection des civils et de respect du droit
international humanitaire".

 (Maayan Lubell et Nidal al Mughrabi, avec Sudip Kar-Gupta, Jean
Terzian et Jean-Philippe Lefief pour le service français, édité
par Nicolas Delame)
 

1 commentaire

  • 13 novembre 16:17

    Des civils forcément à Gaza puisqu'il n'y a pas d'armée officiellement


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