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Des ONG tirent la sonnette d'alarme sur les internements au Xinjiang
information fournie par Reuters 04/02/2019 à 15:21

    GENEVE, 4 février (Reuters) - Des ONG de défense des droits
de l'homme ont appelé lundi les pays d'Europe et les pays
musulmans à faire en sorte que l'Onu crée une commission
d'enquête sur l'internement et  "l'endoctrinement forcé" de
centaines de milliers d'Ouïghours par les autorités de la région
autonome chinoise du Xinjiang.
    La Chine, dont l'ample programme de "déradicalisation" des
musulmans au Xinjiang inquiète de plus en plus la communauté
internationale, a assuré en janvier qu'elle accueillerait des
responsables de l'Onu s'ils évitaient de "s'immiscer dans les
affaires intérieures" du pays.
    Plusieurs ONG, comme Human Rights Watch (HRW) et Amnesty
International, ont demandé lundi au Conseil des droits de
l'homme de l'Onu, dont la session annuelle s'ouvrira le 25
février à Genève, d'envoyer une mission exploratoire
internationale au Xinjiang.
    "Les exactions au Xinjiang sont si graves actuellement
qu'elles appellent une réaction de la communauté
internationale", a déclaré à Genève le directeur exécutif de
HRW, Kenneth Roth. 
    "L'objectif de ces internements est d'annihiler l'identité
ethnique et religieuse des musulmans turcophones et de garantir
leur fidélité exclusivement aux autorités chinoises, au Parti
communiste et au président(...) Xi Jinping", a-t-il ajouté.
    En janvier, Pékin avait organisé pour la presse étrangère,
dont Reuters, une visite dans trois camps au Xinjiang, présentés
comme des centres de formation à vocation éducative.  
    Dans ces centres, des Ouïghours turcophones suivaient en
mandarin des cours sur le danger des idées islamistes.
    Selon les défenseurs des droits de l'homme, un million
d'Ouïghours et de membres d'autres minorités musulmanes, comme
les Kazakhs - soit près de 10% de la population totale du
Xinjiang - sont internés dans ces camps, privés de tout droit
juridique fondamental et soumis à de mauvais traitements.

 (Stephanie Nebehay; Eric Faye pour le service français)
 

1 commentaire

  • 04 février 18:00

    Les ONG sont les bras droits des politiciens.


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