La volatilité toujours maître-mot des marchés en cette période sans perspectives claires. La Bourse de Paris a oscillé entre le rouge et le vert pour finalement s'installer en territoire négatif. Les investisseurs ont toujours en ligne de mire le plan de relance américain tout en se montrant inquiets face à cette pandémie qui continue de s'étendre. Le CAC 40 termine finalement quasiment à l'équilibre vers les 4851 points.
Comme depuis le début de la semaine, la séance est rythmée par la publication des résultats trimestriels.
Avec Pernod Ricard en tête de l'indice. Deux jours après son concurrent Rémy Cointreau, le groupe de vins et spiritueux dit espérer renouer avec la croissance de son chiffre d'affaires au second semestre de son exercice 2020-2021. Le titre progresse de 3,90%.
Schneider Electric est également recherché +2,12% après avoir révisé lui aussi à la hausse ses prévisions pour cette année suite à un troisième trimestre meilleur que prévu. Il vise désormais un repli organique de son chiffre d'affaires compris entre 5% et 7%, contre un recul de 7% à 10% anticipé précédemment.
Dans le luxe, après LVMH, c'est au tour d'Hermès de communiquer ses résultats du troisième trimestre. Le groupe annonce un rebond de ses ventes de 7% à taux de change constant contre un recul de plus de 41% au second trimestre. Toutefois, si la dynamique est toujours positive en Asie, le marché français est toujours très pénalisé par l'absence de touristes.
A l'inverse, Unibail Rodamco Westfield continue de plonger -3,35%, plus forte baisse du CAC 40, pendant que le feuilleton continue. La fronde d'investisseurs emmenée par Léon Bressler et Xavier Niel, opposée au plan de renforcement du bilan de la direction du groupe, a annoncé voir franchi le seuil de 5% du capital.
A la baisse également, Atos qui déçoit malgré la confirmation de ses objectifs financiers pour 2020. Le groupe a fait état d'un chiffre d'affaires au troisième trimestre en légère baisse à 2,64 milliards d'euros. -3,12%.
Sur le SBF 120, Ipsen gagne 7,40 % malgré une croissance de son chiffre d'affaires pour le troisième trimestre en dessous des attentes. Le marché a en effet plutôt en ligne de mire le 1er décembre, date à laquelle le laboratoire pharmaceutique présentera ses perspectives de long terme.
A contrario, Plastic Omium dégringole de plus de 9% après un troisième trimestre moins dynamique qu'attendu.
Outre-Atlantique, les investisseurs s'accrochent toujours à l'idée d'un accord sur un plan de relance. Au moment de la clôture parisienne, les trois indices de la Bourse de New-York évoluent sans direction claire