Cinquième séance de baisse pour le CAC 40 qui recule de 1,05% à 5316 points. Même tendance morose à New York qui évolue en légère baisse, freinée par le repli des cours du pétrole, un indicateur économique décevant et le recul des valeurs automobiles sur fond de tensions commerciales persistantes.
Sur le front des valeurs, EDF bondit de 5,26%, porté par le retour du scénario d'une scission du groupe entre activités nucléaires et renouvelables après des déclarations de Nicolas Hulot sur France Info.
A l’inverse, Veolia reculait 3,59% plombé par une note de Jefferies, qui estime que les perspectives de croissance sont déjà intégrées dans le cours de Bourse et que la dégradation du contexte macroéconomique suggère un potentiel limité. Jefferies abaisse sa recommandation à "conserver" contre "acheter" avec un objectif de cours réduit de 5% à 20 euros.
Le secteur automobile se distingue parmi les plus fortes baisses, dans le sillage de l'action Daimler, qui est sanctionnée pour un abaissement par le constructeur automobile de ses estimations de profits pour 2018 en raison de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine. Un profit warning qui pèse sur l’ensemble du secteur à l’image de Peugeot qui recule de 2,8%, suivi des équipementiers automobile, à l’image de Valeo et de Plastic Omnium qui perdent respectivement 2,27% et 3,09%.
Parmi les valeurs qui tirent leur épingle du jeu, on peut citer Danone qui ne cède que 0,17% alors que Morgan Stanley a réaffirmé son conseil 'surpondérer' et son objectif de cours de 80 euros sur le dossier y voyant 'l'une des rares cartes pour jouer directement les dynamiques mondiales dans le bien-être et ce alors même que le titre se traite encore avec une décote par rapport à ses pairs.
De manière générale les valeurs défensives surperforment la tendance à l’image de Sodexo meilleur performance sur le CAC qui grimpe de 0,54% à 85,86 euros.