La bourse de Paris clôture une fois de plus dans le vert, mais la tendance a été freinée par une ouverture hésitante à Wall Street, qui s'inscrit en léger repli, les investisseurs hésitant à rester à l'achat après quatre séances de hausse consécutive. Toujours aux Etats-Unis, la tendance est marquée par les résultats d'entreprises, dont ceux de Morgan Stanley qui sont salués par le marché. Sur le front de la macro économie, Jérôme Powell, le président de la Fed, a dressé un tableau plutôt optimiste de la santé de l'économie des Etats-Unis et a assuré que la banque centrale prévoyait toujours de relever graduellement ses taux d'intérêt. Dans ce contexte le CAC 40 grimpe de 0,46% à 5447 points.
Du coté des valeurs, Ubisoft évolue à un plus haut historique en Bourse et s'offre la plus forte hausse du SBF 120 après avoir fait état de performances trimestrielles supérieures aux attentes des analystes et maintenu ses prévisions pour le reste de l'année. Le spécialiste des jeux vidéo a en effet dégagé au premier trimestre de l'exercice2018-2019 un chiffre d'affaires de 400 millions d'euros, une performance supérieure à l'objectif du groupe qui était de 350 millions d'euros.
Le secteur automobile, à l'image de Valeo, était bien orienté, porté par la détente sur le front des négociations commerciales.
De même, le secteur technologique était recherché. STMicroelectronics se hisse en tête du CAC.
A l'inverse, BioMérieux est lanterne rouge du SBF 120 . Le groupe de diagnostic in vitro a publié un chiffre d'affaires de 1,169 milliard d'euros pour le premier semestre, en hausse de 10,4% à devises et périmètre constants. Pour le seul deuxième trimestre, le groupe a fait état d'une croissance organique du chiffre d'affaires de 8,4%, à 582,2 millions d'euros. Mais pour Berenberg tout comme Invest Securities, les performances sont moins élevées que prévu pour les divisions de biologie moléculaire et d'immunoessais.
Enfin, plus forte hausse du SRD, Virbac, le groupe français de santé animale a publié des ventes en léger recul au deuxième trimestre (-0,7%), en raison d'effets de change négatifs, mais en solide progression à taux de change constants (+4,3%). Le titre s'adjuge 7,13% à 114,20 euros.