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Crime organisé-Des échanges de tirs au nord du Mexique font 21 morts
information fournie par Reuters 01/12/2019 à 20:01

    PARIS, 1er décembre (Reuters) - Des heurts entre la police
et des hommes armés faisant supposément parti d'un cartel dans
le nord du Mexique, ont fait 21 morts ce week-end, selon les
autorités, alimentant le débat lancé par le président américain
Donald Trump sur le fait de considérer les membres de gangs
comme des terroristes. 
    Le gouvernement de l'Etat de Coahuila, dans le nord du
Mexique, a fait savoir que la police locale avait tué sept
hommes armés tôt dimanche, un bilan qui s'ajoute aux dix morts
liées à des échanges de tirs dans la petite ville de Villa
Union, près de la frontière du Texas. 
    Quatre policiers ont aussi été tués et six autres blessés
lors de ces affrontements qui ont surpris les habitants de la
ville à la mi-journée samedi, suscitant une vague de critiques
sur les réseaux sociaux quant à la stratégie adoptée par le
gouvernement pour lutter contre le crime organisé. 
    Traversant la ville en pickups, lourdement armés, des hommes
ont criblé de balles les bureaux du maire de Villa Union et ont
combattu la police pendant une heure. 
    La plupart de ces hommes, qui sont supposément des membres
d'un cartel du nord-est du pays, de l'Etat de Tamaulipas, ont
été tués par la police locale après une course poursuite qui
s'est engagée lorsque les hommes armés ont quitté la ville,
selon le gouvernement de Coahuila. 
    Les évènements de Villa Union s'ajoutent à une série de
défaillances dans la sécurité qui ont soulevé des questions sur
la capacité du président Andres Manuel Lopez Obrador à endiguer
la violence, comme il l'avait promis pendant sa campagne. 
    Le président américain Donald Trump a déclaré le 26 novembre
qu'il comptait classer les cartels mexicains comme des groupes
terroristes, des propos mal reçus par la classe politique
mexicaine. 
    Le ministre des affaires étrangères mexicain, Marcelo
Ebrard, a estimé qu'il s'agissant d'une "violation de la
souveraineté" du pays. 
    Lopez Obrador a déclaré vendredi qu'il n'accepterait aucune
ingérence étrangère au Mexique pour combattre le crime organisé.

 (Dave Graham et Noe Torres, version française Caroline
Pailliez)
 

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