Compagnie des Alpes rehausse ses perspectives
information fournie par AOF25/05/2022 à 14:45

(Crédits photo : Compagnie des Alpes - )
(AOF) - A l'occasion de la publication de ses résultats semestriels, la Compagnie des Alpes est venue apporter de bonnes nouvelles aux investisseurs. L'exploitant de domaines skiables et de parcs à thèmes a, en effet, rehaussé ses perspectives pour son exercice 2021-2022, qui s'achèvera fin septembre.
Le groupe envisage désormais de dégager un chiffre d'affaires et un excédent brut d'exploitation (EBO) supérieurs à ceux de l'exercice de référence 2018-2019 dès l'exercice en cours. Jusque-là, le retour au niveau d'avant crise était attendu lors de l'exercice 2022-2023.
De plus, le levier financier, qui était attendu en fin d'exercice à un niveau compris entre 3,0x et 3,5x, est désormais attendu à niveau très inférieur à 3,0x.
La Compagnie des Alpes met en avant le " niveau dynamique de l'activité ", ainsi que ses efforts pour " contenir les coûts et accélérer la mise en œuvre d'initiatives visant à favoriser la demande ".
En parallèle, le groupe a renouvelé son objectif d'une enveloppe annuelle d'investissement net de l'ordre de 160 millions d'euros. Néanmoins, il dit se réserver la possibilité de saisir des opportunités additionnelles d'investissements ciblés, notamment si ceux-ci peuvent avoir un effet bénéfique sur l'EBO dès 2023.
Globalement, la Compagnie des Alpes constate que " la saison printemps-été se présente bien pour nos Parcs de loisirs comme pour nos Domaines skiables ". Dans le même temps, le groupe dit rester " vigilant face au contexte macro-économique devenu plus incertain au cours des dernières semaines (impact de l'inflation, ralentissement de la croissance, hausse des charges) ".
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les petits parcs d'attraction à la peine
Chiffre d'affaires en recul, investissements à réaliser : ces acteurs ne sortent pas la tête de l'eau. Ces parcs, qui accueillent 100.000 à 350.000 visiteurs par an, ont dû réduire leurs investissements suite à la crise sanitaire. Or chaque année ils investissent entre 10% et 20% de leur chiffre d'affaires pour créer de la nouveauté et attirer une nouvelle clientèle venue d'un peu plus loin et la fidéliser. Nombre de ces acteurs, qui se sont endettés pour faire face à la crise, devront bientôt devoir rembourser leurs prêts garantis par l'État (PGE). À l'issue de la première année, les entreprises peuvent décider de rembourser immédiatement leur PGE, l'amortir sur 1 à 5 ans supplémentaires, ou mixer ces deux solutions. Face à un délai qu'il juge insuffisant, le Syndicat national des espaces de loisir d'attractions et culturels (Snelac) demande que le PGE soit transformé en aide à l'investissement pour le secteur ou qu'il soit allongé à 15 ans.
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