(AOF) - Catana Group, spécialiste des navires de plaisance, annonce un chiffre d’affaires au titre du premier semestre en hausse de 33% à 94,64 millions d’euros. Le chiffre d’affaires « Bateaux » s’établit à 94,6 millions d'euros contre 70,9 millions d'euros un an plus tôt, soit une croissance de 34 %, : il bénéficie d’un bon carnet de commandes, essentiellement composé de ventes de bateaux neufs. Le pôle « Services » affiche pour sa part une belle croissance de près de 14 % sur la partie de l’exercice la moins favorable.
Catana souligne qu'il " enregistre depuis le début de l'exercice une nette amélioration de sa chaîne logistique après un exercice fortement perturbé en 2021/2022 par la pénurie des composants ". L'approvisionnement en moteurs demeure cependant " un point de difficulté ", le partenaire motoriste du groupe " ne parvenant toujours pas à honorer le rythme des livraisons contractuelles ce qui maintient une forte inertie dans le cycle des livraisons ".
Catana souhaite donc rester prudent sur ses prévisions chiffrées pour l'exercice en cours, exercice qui cependant " restera en croissance significative, et une nouvelle fois très au-delà de la croissance du marché ".
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Les inquiétudes subsistent
D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.
Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.
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