(AOF) - Catana « ouvre son nouvel exercice 2022/2023 sur des bases solides » avec une activité en hausse de 34,89%. Le spécialiste des navires de plaisance signale qu’il enregistre « un niveau d’activité soutenu » « dans tous ses compartiments », après une prise de parts de marché importante en 2021/2022, matérialisée par une croissance historique de 46%. Le chiffre d’affaires trimestriel du nouvel exercice s’établit à 40,12 millions d’euros, contre 29,74 millions pour le 1er trimestre de l’exercice précédent, ce qui permet de maintenir une "perspective de croissance à deux chiffres" pour 2023.
Bien qu'entrant dans une période de l'exercice moins propice aux livraisons, les ventes de bateaux neufs Bali et Catana " continuent à alimenter la dynamique de croissance et affichent une progression de plus de 36 % ".
Parallèlement l'activité Services, principalement portée par la filiale varoise Port Pin Rolland, progresse également nettement avec 1,8 millions d'euros d'activité contre 1 million d'euros au cours du premier trimestre 2021/2022.
Alors même que le groupe n'a " pas échappé à des ruptures importantes de livraisons de pièces ", générant de nombreux retards de fabrication et une désorganisation importante de son activité industrielle.
Catana observe cependant, depuis le début de l'exercice, " une amélioration conséquente de la chaîne logistique qui permet peu à peu de retrouver davantage d'efficacité sur le plan industriel ".
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Les inquiétudes subsistent
D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.
Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.
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