Didier Saint-Georges, membre du comité d’investissement de Carmignac Gestion. (© Carmignac)
Dans sa nouvelle lettre mensuelle, Didier Saint-Georges, membre du comité d’investissement de Carmignac Gestion, attribue d’abord la grande volatilité des marchés d’actions au mois d’août dernier au «poids des gestions passives et algorithmiques, et à la couverture des énormes positions optionnelles ouvertes». Ces transactions ont, selon lui, déclenché des ordres de vente et d’achat «en renforcement des mouvements de marché».
Didier Saint-Georges fait d’abord le constat d’une croissance économique américaine «qui dépassera de peu les 2%, cette année» et d’une croissance de la zone euro, qui malgré l’embellie «excédera de peu les 2%». Il résume ensuite l’équation que tentent de résoudre tous les investisseurs, dans l’attente du 17 septembre prochain, date d’une éventuelle inflexion de la politique monétaire de la banque centrale américaine.
Bloc "A lire aussi"La présidente de la Réserve fédérale, Janet Yellen, «est aujourd’hui en première ligne, et se retrouve déjà pour cette fin d’année devant la situation extrêmement délicate de devoir choisir entre poursuivre encore un peu la fuite en avant pour protéger l’économie américaine de la flammèche chinoise, ou commencer à relever les taux directeurs pour préserver la crédibilité de la Réserve fédérale, au risque de jeter de l’huile sur le
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