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Brexit-Sturgeon estime que le système de Westminster est "cassé"
information fournie par Reuters 28/04/2019 à 17:22

    EDIMBOURG, 28 avril (Reuters) - Le système parlementaire
britannique ne fonctionne plus de manière satisfaisante et en
conséquence, l'Ecosse doit décider des choix à faire concernant
son avenir, a déclaré dimanche Nicola Sturgeon, chef de file du
Parti national écossais (SNP).
    "Les trois dernières années ont montré, au-delà de toute
incertitude, que pour l'Ecosse le système (du parlement) de
Westminster était cassé", a déclaré la chef du gouvernement
écossais lors d'une conférence de son parti.
    "Notre tâche désormais est de soutenir la promotion de
l'indépendance. Et de nous assurer qu'aucun gouvernement de
Westminster ne peut se mettre en travers du droit de l'Ecosse à
choisir", a-t-elle dit.
    Lors du référendum de 2016 sur le Brexit, les Ecossais se
sont majoritairement prononcés en faveur du maintien du
Royaume-Uni dans l'Union européenne, contrairement aux
Britanniques qui ont soutenu une sortie de l'UE.
    La Première ministre Theresa May n'est pas parvenue à réunir
une majorité à la Chambre des communes pour approuver l'Accord
de retrait conclu en novembre par les négociateurs britanniques
et européens.
    La chef du gouvernement britannique a sollicité à deux
reprises des reports de la date du Brexit et négocie
actuellement avec l'opposition travailliste pour dégager un
terrain d'entente.  
    La divergence de points de vue entre les autorités
écossaises et les autorités britanniques sur la question de la
sortie du bloc communautaire a incité Nicolas Sturgeon à évoquer
à plusieurs reprises la tenue d'un nouveau référendum sur
l'indépendance de l'Ecosse.
    Lors du référendum organisé sur cette question en septembre
2014, les électeurs écossais s'étaient prononcés à un peu plus
de 55% en faveur du maintien dans le Royaume-Uni.
    Theresa May a affirmé plusieurs fois qu'elle n'entendait pas
autoriser la tenue d'une nouvelle consultation référendaire
comme l'avait fait son prédécesseur David Cameron.
    
    

 (Elisabeth O'Leary, Pierre Sérisier pour le service français)
 

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