Brexit : Ryanair se retire de la cotation à la bourse de Londres

information fournie par Boursorama avec Media Services •19/11/2021 à 12:56

Depuis que la Grande-Bretagne a officiellement quitté l'Union européenne au début de l'année, la place londonienne est passée plusieurs fois derrière Amsterdam à la première place européenne du courtage d'actions.

Les actions de Ryanair perdaient 1,04% à 16,11 euros vendredi matin à la Bourse de Londres. ( AFP / PAU BARRENA )

Des volumes d'échanges trop faibles et des coûts trop elevés : la compagnie aérienne irlandaise à bas coûts, dont la cotation principale est à Dublin, a annoncé vendredi 19 novembre le retrait en décembre de ses actions de la Bourse de Londres. Elle avait annoncé son intention début novembre.

"Ryanair a décidé de demander l'annulation de la cotation à Londres car le volume de négociation ne justifie pas les coûts liés à une telle cotation", a annoncé la compagnie dans un communiqué. L'entreprise avait précisé début novembre que son intention de quitter la place de Londres suivait une "une tendance générale des entreprises de l'UE après le Brexit".

Londres souvent dépassée par Amsterdam

Depuis que la Grande-Bretagne a officiellement quitté l'Union européenne au début de l'année, la place londonienne est passée plusieurs fois derrière Amsterdam à la première place européenne du courtage d'actions.

La compagnie conserve "une cotation primaire sur le marché réglementé d'Euronext Dublin, qui offre aux actionnaires le niveau de protection le plus élevé", a indiqué Ryanair dans un communiqué, expliquant vouloir "consolider la liquidité des échanges sur un marché réglementé".

Les actions de Ryanair perdaient 1,04% à 16,11 euros vendredi matin à la Bourse de Londres. L'annulation des actions "sera effective à 8h GMT le 20 décembre 2021 et le dernier jour d'échange à la Bourse de Londres sera le 17 décembre", a précisé Ryanair dans son communiqué.

Ryanair avait annoncé début novembre avoir divisé sa perte par plus de huit, à 48 millions d'euros, lors de son premier semestre décalé, portée par un bond du trafic grâce à l'assouplissement des restrictions sanitaires mais prévenu que l'hiver serait rude.