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Brexit: Le 31 octobre, et après ?
information fournie par Reuters11/04/2019 à 21:42

    par Gabriela Baczynska
    BRUXELLES, 11 avril (Reuters) - Les dirigeants européens
venaient à peine de s'entendre sur un report du Brexit au 31
octobre que certains diplomates et représentants des Etats
membres devaient déjà l'admettre à contre-coeur: le feuilleton
du divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne pourrait
bien connaître d'autres prolongations.
    Le sommet extraordinaire des dirigeants européens, mercredi
soir à Bruxelles, s'est poursuivi tard dans la nuit, Emmanuel
Macron menant la charge contre la longue extension que certains
envisageaient et qui aurait repoussé la date du divorce jusqu'à
la fin de l'année, voire jusqu'en mars 2020.
    Au terme de huit heures de discussions, les Européens ont
fini par se mettre d'accord sur un report au 31 octobre.
 
    Mais le secrétaire général de la Commission européenne,
Martin Selmayr, a imaginé un nouveau hashtag ironique sur
Twitter: #29MarchMeans12AprilMeans31Oct (le 29 mars, ça veut
dire le 12 avril qui veut dire le 31 octobre). 
    Allusion à ce calendrier mouvant, où pendant deux ans, la
date du 29 mars était inscrite comme celle du départ, avant
d'être repoussée au 12 avril; une nouvelle date qui, à son tour
et à moins de quarante-huit heures de l'échéance, a été reportée
au 31 octobre.
    Allusion aussi au "Brexit means Brexit" ("Brexit, ça veut
dire Brexit"), la formule derrière laquelle Theresa May s'est
longtemps cachée quand on la pressait de définir les conditions
dans lesquelles elle souhaitait que le Royaume-Uni sorte de
l'UE.
    Rien à ce stade ne permet de dire que la date butoir du 31
octobre sera la bonne. Et, en fonction des développements qui
vont se produire au Royaume-Uni, on ne peut balayer la
perspective de nouveaux reports, reconnaissent diplomates et
hauts fonctionnaires européens.
    "Si la Grande-Bretagne décide d'organiser un second
référendum sur le Brexit, nous le prolongerons encore, même en
juin", confie un haut responsable de l'UE qui était présent
mercredi soir dans la salle du conseil européen.
    Un autre, en écho, abonde: "La situation juridique, c'est
que tout est possible. Une semaine, c'est long en politique et
nous leur avons donné désormais 29 semaines. C'est très, très
long et beaucoup de choses pourraient se passer."
    En toile de fond, peu d'Européens sont prêts à accepter un
"No Deal", cette sortie sans accord qui inquiète les agents
économiques. "Une issue terrible", a confié jeudi à Washington
la directrice générale du Fonds monétaire international,
Christine Lagarde.  )
    Angela Merkel l'a suffisamment répété: la chancelière
allemande veut un départ ordonné et elle est prête à mobiliser
toute ses capacités de patience pour y parvenir.
    Donald Tusk, le président du Conseil européen, ne cache pas
de son côté que la meilleure manière de procéder serait
d'annuler purement et simplement le Brexit. Il l'a redit jeudi.
Et certains estiment que sa stratégie consiste à faire traîner
la procédure de divorce dans l'espoir que les Britanniques
finiront par changer d'avis.    
    
    LE POINT sur les négociations du Brexit  

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LE POINT sur les négociations du Brexit     
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 (Henri-Pierre André pour le service français)
 

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