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Brexit-Johnson et Hunt disent leur hostilité au "backstop" irlandais
information fournie par Reuters 16/07/2019 à 01:18

    LONDRES, 16 juillet (Reuters) - Boris Johnson et Jeremy
Hunt, derniers prétendants à la succession de Theresa May à la
tête du Parti conservateur et du gouvernement britanniques, ont
fixé lundi leurs exigences sur la question du Brexit vis-à-vis
de l'Union européenne, dénonçant la clause de sauvegarde
("backstop") pour la frontière irlandaise.
    Lors d'un débat organisé lundi par le quotidien The Sun et
TalkRadio, l'ancien secrétaire au Foreign Office et l'actuel
occupant du poste ont tous deux déclaré qu'il ne voulaient pas
du "backstop" négocié par Theresa May avec Bruxelles dans le
cadre de l'accord de divorce entre le Royaume-Uni et l'UE, même
si une limite dans le temps venait à être apposée à la clause. 
    "Je ne suis pas attiré par des limitations de durée ni des
trappes de sortie unilatérales ou des mécanismes sophistiqués
(...) que l'on pourrait appliquer au backstop", a dit Johnson,
fervent eurosceptique et donné favori dans les sondages pour
succéder à May.
    Hunt a dit être d'accord avec son rival, déclarant que le
"backstop, en l'état, est mort". "Je ne pense pas que l'affiner
avec une limite de temps suffira, il nous faut trouver une
nouvelle voie", a-t-il ajouté.
    Bruxelles ayant jusqu'à présent refusé d'entamer des
discussions sur les relations post-Brexit entre le Royaume-Uni
et l'UE, la clause de sauvegarde a été instaurée pour éviter le
rétablissement ultérieur d'une frontière physique entre la
République d'Irlande et la province britannique d'Irlande du
Nord.
    Le dispositif s'est heurté à l'opposition des députés
britanniques qui ont rejeté à trois reprises l'accord de Brexit
soumis par May, ce qui a entraîné le report du divorce
initialement programmé le 29 mars dernier.
    Les eurosceptiques considèrent le "backstop" comme une
mesure visant à obliger le Royaume-Uni à suivre les règles de
l'UE après le Brexit.

 (Kylie MacLellan et William James; Jean Terzian pour le service
français)
 

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