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Brexit-Des pénuries à prévoir au Royaume-Uni en cas de "no deal"-presse
information fournie par Reuters 18/08/2019 à 01:51

    LONDRES, 18 août (Reuters) - Le Royaume-Uni sera confronté à
des pénuries de nourriture, d'essence et de médicaments en cas
de sortie de l'Union européenne sans accord, avec des blocages
dans les ports et le rétablissement d'une frontière physique en
Irlande, selon des documents officiels publiés par le Sunday
Times. 
    D'après le Times, les prévisions rassemblées par le
gouvernement britannique présentent les répercussions les plus
probables d'un Brexit sans accord plutôt que les pires
éventualités.
    Jusqu'à 85% des camions qui empruntent les principaux points
de passage du chenal "pourraient ne pas être prêts" pour les
autorités douanières françaises, ce qui signifie que des
perturbations dans les ports pourraient durer jusqu'à trois mois
avant une éventuelle amélioration du trafic. 
    Le gouvernement estime que le rétablissement d'une frontière
physique entre la République d'Irlande et la province
britannique d'Irlande du Nord sera probable, dans la mesure où
les plans envisagés actuellement afin d'éviter des contrôles
généralisés se révèleront insoutenables, précise le Times. 
    "Rassemblé ce mois-ci par le Bureau du Cabinet sous le nom
de code 'Opération Yellowhammer', le dossier offre un rare
aperçu du plan secret du gouvernement pour éviter un
effondrement catastrophique des infrastructures du pays", écrit
le Times.    
    Le Royaume-Uni se dirige tout droit vers une crise
constitutionnelle et une sortie de l'UE, alors que le Premier
ministre britannique, Boris Johnson, a promis que le pays
quitterait le bloc communautaire à la date du 31 octobre, avec
ou sans accord.
    Après trois années au cours desquelles le Brexit a dominé
les affaires européennes, le bloc a refusé à plusieurs reprises
de revenir sur l'accord de retrait négocié en novembre avec
Theresa May, prévoyant notamment une clause de sauvegarde
(backstop), qui a pour but d'éviter le rétablissement d'une
frontière physique entre la République d'Irlande et la province
d'Irlande du Nord.
    Boris Johnson dira la semaine prochaine à Emmanuel Macron et
à Angela Merkel que le parlement britannique n'a pas les moyens
de s'opposer à la rupture entre le Royaume-Uni et l'Union
européenne.  
    Son approche le place en opposition frontale avec la Chambre
des communes, majoritairement hostile à un No Deal, qui
reprendra ses travaux le 3 septembre après la pause estivale.
    Le chef du Parti travailliste, Jeremy Corbyn, a appelé cette
semaine à voter une motion de défiance contre Boris Johnson et à
mettre sur place un gouvernement "provisoire strictement limité
dans le temps" qui repousserait la date du Brexit au-delà du 31
octobre et organiserait de nouvelles élections législatives.
 

 (Kate Holton et Guy Faulconbridge;
Arthur Connan pour le service français)
 

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