Le secteur des télécoms est recherché après des déclarations de l'autorité de régulation du secteur (Arcep) qui s'est dit plus ouvert à une fusion entre opérateurs. (Crédit: orange)
PARIS, 22 mai (Reuters) - Les titres des groupes télécoms français évoluent en nette hausse mardi à la Bourse de Paris, après des déclarations du président de l'autorité de régulation du secteur (Arcep) qui s'est dit plus ouvert à une fusion entre opérateurs. A 9h56, l'action Iliad ILD.PA grimpe de 4,4% à 137,75 euros, en tête du SBF 120. Elle est suivie par Orange ORAN.PA (+2,52%) et Bouygues BOUY.PA (+2,67%), qui affichent les deux plus fortes hausses du CAC 40. "Le régulateur français a déclaré être plus ouvert à des fusions dans le secteur", indique un trader pour expliquer ce mouvement de hausse. Dans un entretien publié mardi sur le site internet du Monde, le président de l'Arcep, Sébastien Soriano, ne se dit plus hostile à une éventuelle consolidation dans le secteur des télécoms en France. "Sur la consolidation, l'Arcep a refermé cette porte en avril 2016, car les discussions détournaient les opérateurs de leurs missions d'investissement. Pendant deux ans, je leur ai donc envoyé des signaux négatifs", déclare-t-il. "Là, je vois qu'ils se sont mobilisés. Les circonstances ont évolué et la porte de l'Arcep se rouvre ou du moins s'entrouvre", ajoute le régulateur. "Encore faudrait-il qu'ils aient un projet créateur de valeur pour le pays, et pas simplement pour les actionnaires", indique-t-il encore. Ces déclarations interviennent après un parcours difficile en Bourse la semaine dernière pour les opérateurs français. Iliad a ainsi chuté de 19,52% le jour de la publication de ses résultats le 15 mai. L'opérateur, ainsi que Bouygues et Orange, ont également souffert vendredi de la publication d'une note défavorable d'Exane BNP Paribas qui s'est inquiété de la concurrence accrue sur le marché de la téléphonie en France en l'absence de consolidation. "C'est un secteur qui a énormément souffert la semaine dernière; il n'est pas étonnant qu'il y ait un rebond", constate un analyste. (Blandine Hénault, édité par Véronique Tison)
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