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BCE-Quatre candidats pressentis pour succéder à Draghi - CPR AM
information fournie par Reuters 21/01/2019 à 18:35

    PARIS, 21 janvier (Reuters) - Erkki Liikanen, Benoit Coeuré,
François Villeroy de Galhau et Jens Weidmann ont une "longueur
d'avance" pour succèder à Mario Draghi à la présidence de la
Banque centrale européenne (BCE) lorsque son mandat prendra fin
le 31 octobre, estime Bastien Drut, stratège chez CPR AM.
    Mais "il existe des points négatifs pour chacune de ces
quatre personnes", indique-t-il dans une note publiée lundi.
    Si Erkki Liikanen, Benoit Coeuré et Jens Weidmann disposent
d'une expérience significative de banquier central, "c'est moins
le cas de Villeroy de Galhau, qui ne dirige la Banque de France
que depuis trois ans", note Bastien Drut.
    L'inconvénient pour Erkki Liikanen, gouverneur de la Banque
de Finlande jusqu'à cet été, serait son âge puisqu'il aurait 69
ans à sa prise de fonction s'il était choisi, ajoute le
stratège.
    De son côté, Benoit Coeuré fait déjà partie du directoire de
la BCE or les mandats de huit ans sont théoriquement
non-renouvelables et un aménagement ou un contournement des
règles serait nécessaire pour le voir succéder à Draghi, indique
aussi Bastien Drut.
    "Désigner Jens Weidmann aurait l'inconvénient de faire
monter le nombre d'Allemands au directoire à deux (avec Sabine
Lautenschläger), ce qui serait vraisemblablement mal perçu dans
les capitales du sud de l'Europe", observe le stratège, qui
souligne aussi que ces quatre candidats sont tous des hommes. 
    Quel que soit le candidat retenu, le prochain président de
la BCE devra montrer une adhésion aux politiques menées par la
BCE et des qualités de communication "exceptionnelles", estime
Bastien Drut. 
    Alors que la BCE débute à peine le resserrement de sa
politique monétaire, l'exemple de la Réserve fédérale montre que
le début du cycle de remontée des taux après de longues années
de politique monétaire non-conventionnelle peut être très
difficile, indique le stratège.
    "Une parfaite compréhension des mécanismes économiques et
financiers et une certaine minutie seront donc nécessaires. Il
est important que le futur président de la BCE incarne cette
souplesse et ne soit pas dépassé par des questions
idéologiques", fait valoir Bastien Drut.
    Outre le départ de Mario Draghi, plusieurs responsables de
la BCE sont appelés à quitter l'institution en 2019: le mandat
de l'économiste en chef et membre du directoire Peter Praet
prendra fin le 31 mai et celui de Benoit Coeuré le 31 décembre. 
 
    

 (Blandine Hénault, édité par Wilfrid Exbrayat)
 

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