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Banquiers centraux/Fed-Le ralentissement en Chine et en Europe doit être évalué-Evans
information fournie par Reuters26/03/2019 à 15:30

Le siège de la Réserve fédérale. (crédit : Federal Reserve)

Le siège de la Réserve fédérale. (crédit : Federal Reserve)

26 mars (Reuters) - Principales déclarations des responsables de la Réserve fédérale américaine depuis le dernier communiqué de politique monétaire le 19 mars :

* POUR EVANS, LA FED DOIT MESURER L'IMPACT DU RALENTISSEMENT EN CHINE ET EN EUROPE

26 mars - Les responsables de la Réserve fédérale vont étudier l'ampleur du ralentissement économique en Chine et en Europe pour déterminer son impact éventuel sur la politique monétaire américaine, a déclaré mardi à Hong Kong Charles Evans, le président de la Fed de Chicago.

"Cela dépend beaucoup de l'importance éventuelle du ralentissement en Chine et de la force des vents contraires liés à la décélération en Europe", a-t-il dit lors d'une conférence organisée par l'Université de Chicago.

Il a rappelé qu'à deux occasion ces dernières années, les incertitudes économiques en Chine et en Europe avaient influencé la politique de la Fed.

"Nous étions pratiquement prêts à commencer à relever les taux lorsque de nouvelles incertitudes nous ont conduits à attendre jusqu'à décembre 2015", a-t-il dit. "Et ensuite, l'incertitude de 2016 nous a de nouveau conduits à attendre la fin 2016."

* HARKER INVITE À NE PAS SURINTERPRÉTER LA BAISSE DES "DOTS"

26 mars - La révision des projections de taux de la Réserve fédérale à sa réunion de mars n'est pas spectaculaire et sa portée est parfois exagérée, a déclaré mardi Patrick Harker, le président de la Fed de Philadelphie.

"Mon 'dot' n'a pas beaucoup baissé car j'étais moins haut que tous les autres", a-t-il dit lors d'une conférence à Francfort. "La médiane a effectivement baissé mais seulement d'un cran ; parfois on exagère un peu la portée de cette baisse."

A la réunion de mars, au moins neuf des 17 membres du comité de politique monétaire de la Fed ont revu à la baisse leurs estimations en matière de niveau futur des taux d'intérêt, appelées "dots" dans le jargon de la banque centrale.

La synthèse ("dot plot") de ces estimations donne un taux des fed funds de 2,6% en fin de cycle de resserrement, soit un niveau bien inférieur aux références historiques.

* ROSENGREN VEUT PLUS DE PAPIER COURT DANS LE BILAN 26 mars

- Eric Rosengren, président de la Fed de Boston, s'est prononcé mardi pour une plus grande proportion d'obligations de court terme dans le bilan de la Fed afin d'accroître la marge de manoeuvre de la banque centrale en cas de retournement économique.

"Augmenter la part des T-Bills et réduire ainsi la duration des obligations dans le portefeuille pourrait être un objectif important dans le cadre du processus de normalisation", a-t-il dit lors d'une conférence de Credit Suisse à Hong Kong. "Cela laisserait à la Fed la possibilité de rallonger la maturité des actifs de son bilan lors d'un prochain retournement économique majeur."

Quand une récession surviendra, les taux d'intérêt redescendront probablement vers zéro et le rachat d'obligations redeviendra une option, a-t-il ajouté. L'objectif des fed funds est actuellement de 2,25-2,50%.

La Fed a été "responsable" en décidant une pause sur ses taux et il ne faut pas surinterpréter l'inversion de la courbe des rendements, souvent présentée comme un signe avant-coureur de récession, a ajouté Eric Rosengren, qui vote cette année aux réunions du comité de politique monétaire (FOMC).

"L'environnement économique est très différent que lors de précédents cycles : on n'est plus en train de lutter contre l'inflation mais bien en train d'assurer que les anticipations d'inflation restent bien ancrées", a-t-il fait valoir. "Donc je me garde bien de tirer trop d'enseignements de la forme de la courbe des rendements, comme d'autres sont tentés de le faire."

* ENCORE UNE HAUSSE DE TAUX EN 2019, "AU PLUS"-HARKER

25 mars - La perspective d'une hausse de taux "au plus" cette année aux Etats-Unis continue de faire sens compte tenu des conditions économiques toujours robustes, a affirmé lundi Patrick Harker, président de la Fed de Philadelphie.

La croissance qui reste soutenue et les perspectives toujours positives laissent sur la table l'option d'une hausse de taux en 2019 et encore une en 2020, a-t-il dit lors d'une conférence à Londres. La Fed, a-t-il ajouté, n'apportera pas de "changement drastique à court terme" à son portefeuille d'obligations dans son bilan.

Les collègues de Patrick Harker au comité de politique monétaire de la Fed ont remisé mercredi leurs prévisions de hausse de taux cette année et les marchés anticipent désormais que la prochaine modification de l'objectif des Fed funds sera à la baisse.

Patrick Harker participe aux discussions sur la politique monétaire mais ne dispose pas de droit de vote cette année.

* L'INVERSION DE LA COURBE REND NERVEUX, C'EST NORMAL-EVANS

25 mars - Il est normal que les marchés soient nerveux quand la courbe des taux s'aplatit mais pour autant l'économie américaine reste solide, a déclaré lundi Charles Evans, le président de la Fed de Chicago.

"Il faut prendre en compte le déclin séculaire des taux d'intérêt de long terme", a-t-il dit lors d'une conférence de Credit Suisse à Hong Kong, quelques jours après la décision de la Fed de ne pas relever ses taux cette année et de mettre fin en septembre à la réduction de son bilan.

"Cela est en partie structurel, lié à la croissance tendancielle plus faible et aux taux d'intérêt réels plus bas. Dans cet environnement, il est probablement plus naturel d'avoir des courbes de taux plus plates que par le passé."

L'inversion des taux qui s'est produite vendredi pour la première fois depuis mi-2007 était "assez étroite", a souligné Charles Evans.

Interrogé sur la politique monétaire, il a déclaré que la Fed avait raison d'opter pour la prudence et il a ajouté ne pas attendre de hausse de taux avant le deuxième semestre 2020.

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