Alstom signe un contrat avec l’aéroport international de Newark Liberty
information fournie par AOF17/03/2023 à 08:42
(AOF) - Alstom a signé un contrat avec l’Autorité portuaire de New York et du New Jersey et l’aéroport international Newark Liberty pour la fourniture de services d’exploitation et de maintenance du monorail Innovia de l’aéroport, connue sous le nom d’AirTrain Newark, pour les 7 prochaines années, jusqu’en janvier 2030. Le contrat représente un montant d’environ 250 millions d’euros et comprend une option pour une année supplémentaire.
En vertu de cet accord, Alstom sera responsable de l'exploitation et de la répartition des trains en continu, de la maintenance du parc de véhicules, des portes des gares, des voies de guidage, du système de distribution d'énergie, des stations de lavage, du système de signalisation et des installations.
La flotte est composée de 15 monorails Innovia, de six voitures chacun, desservant six gares, dont le nouveau terminal A, sur près de cinq kilomètres de voies surélevées.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Points-clés
- Leader mondial du transport ferroviaire, des tramways et métros aux TGV, renforcé par l’acquisition, en 2021, de Bombardier Transport ;
- Activités de 15,5 Mds€ à fin d’exercice 2021-2022 réalisées à 62 % en Europe, 17 % dans les Amérique, 14 % en Asie-Pacifique et 7 % dans le reste du monde ;
- Offre couvrant tous les métiers de la construction ferroviaire : matériels roulants pour 56% des ventes, signalisation pour 15 %, systèmes pour 7 % et services (maintenance, contrôle à distance des véhicules, réseaux, passagers…) pour 22 % ;
- Modèle d’affaires fondé sur :
- la complémentarité des zones géographiques entre Alstom -France, Italie, Espagne, Inde, Asie du Sud-Est, Afrique du Nord et Brésil- et Bombardier Transport -Royaume-Uni, Allemagne, Scandinavie, Chine et Amérique du Nord,
- la création de valeur allant de la conception et réalisation d’un système ferroviaire à la maintenance ;
- Capital ouvert, détenu à 17,48 % par la Caisse de dépôt et placement du Québec, Henri Poupart-Lafarge, directeur général, présidant le conseil d’administration de 13 membres;
- Bilan solide : 9 Mds€ de capitaux propres et 4,6 Mds€ de liquidités face à 2,3 Mds$ de dette nette.
Enjeux
- Stratégie de croissance Alstom in Motion 2024/25 aux objectifs confirmés :
- hausse annuelle de + 5 % des revenus, marge opérationnelle de 8 à 10 % et investissements industriels à 2 % des revenus,
- conversion à 80 % du résultat en autofinancement libre,
- distribution aux actionnaires entre 25 et 35 % ;
- Stratégie d’innovation soutenue par une R&D de 3,4 % et 9 400 brevets avec 3 axes :
- gamme complète de traction verte, propriété d’une technologie de piles à combustibles et, bientôt, flottes de transports entièrement connectés,
- écosystèmes d’innovation : partenariats industriels (Engie, DeutscheBann…), avec les start-up via le fond Aster, avec les fournisseurs via le programme Alliance, participation à 30 programmes européens, dont Shift2Rail, et, en interne, intrapreneuriat avec I move you,
- déploiement de la suite digitale sur 100 % du groupe ;
- Stratégie environnementale de décarbonation de l’activité :
- intégrée dans la stratégie d’innovation - écoconception des principales solutions dès 2025, et visant au renforcement du capital naturel – usage d’électricité renouvelable, revalorisation des déchets, recyclage,
- visant pour 2025 (vs 2019) une réduction de 10 % de l’intensité énergétique et de 25 % des émissions de CO2 ;
- écocircularité : déchets valorisés à 98 %,
- lancement de la 1ère facilité de garantie verte ;
- Maîtrise de la rotation du portefeuille -cessions contraintes par le rapprochement avec Bombardier et renforcement de participations, notamment dans Cylus, au Kazakhstan et en Afrique du sud ;
- Bonne visibilité, avec des prises de commandes de 10,1 Mds à fin septembre, soit plus d’1 an de revenus.
Défis
- Après la perte accusée en 2021-22 du fait des provisions liées à l’acquisition de Bombardier Transport, exécution des synergies du rapprochement avec Bombardier -200 M€ en 2022/23, 400 M€ par an en 2024/25 et 475-500 M€ ensuite- mais impact positif sur le bénéfice 2023 ;
- Impacts négatifs de l’inflation sur la marge 2022/23 (80 points de base à fin septembre) mais faible exposition à la pénurie de composants électroniques ;
- Après une hausse de 8,1 % des revenus et de 18,5 % de la marge d’exploitation au 1er semestre clos le 30 septembre, perspectives 2022-23 relevées d’une marge d’exploitation de 5,1 à 5,3 % et d’un autofinancement libre entre 100 et 300 M€ ;
- Après un dividende de 0,25 € pour 2021-2022, volonté d’une distribution entre 25 et 35 %.
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