ABN AMRO veut supprimer 15% de ses effectifs
AOF•30/11/2020 à 10:52
(AOF) - ABN Amro a annoncé son intention de réduire ses effectifs de 15% d'ici 2024, ce qui représente environ 2 800 personnes, dans le cadre de la présentation de son plan stratégique. La baisse des effectifs entre dans ses mesures de réduction des coûts : 700 millions d'euros d'économies sont attendus d'ici 2024. A cet horizon, ils seront ramenés à un maximum de 4,7 milliards par an. La banque néerlandaise prévoit 300 millions d'euros d'investissements stratégiques et des provisions pour restructuration d'environ 150 millions d'euros jusqu'en 2023.
En août, ABN Amro avait annoncé sa décision d'abandonner complètement les activités de financement du commerce et des matières premières. Celles concernant les secteurs des ressources naturelles et du transport et de la logistique se concentreront uniquement sur les clients du nord ouest de l'Europe.
" Nous nous concentrerons sur des segments attrayants aux Pays-Bas et dans le nord-ouest de l'Europe, où nous pouvons nous développer de manière rentable. Aux Pays-Bas, nous nous développerons dans les segments des clients fortunés, des clients aisés et des moyennes et grandes entreprises " a précisé la banque. En Europe du Nord-Ouest, la banque compte tirer parti de son expertise nationale dans la transition énergétique, le numérique et la mobilité.
Elle reste ouverte à des opportunités d'acquisition, en particulier dans le domaine de la banque privée.
La banque vise un ratio de fonds propres durs de 13% et prévoit de réaliser des rachat d'actions s'il dépasse 15%, sous condition de recevoir les autorisations réglementaires.
Le plan stratégie doit lui permettre d'atteindre une rentabilité des fonds propres d'environ 8% en 2024 et ABN Amro envisage d'atteindre 10% une fois les taux d'intérêt normalisés. Elle compte également distribuer 50% de son bénéfice net sous forme de dividendes.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Finance - Banques
La vie est dure pour les banques européennes ! Ces dernières sont d'abord soumises à une régulation très stricte, qui leur impose des contraintes de fonds propres et de liquidités (Bâle III). Les banques américaines, qui n'ont pas ces contraintes, génèrent des marges supérieures et dominent le créneau lucratif de la banque d'investissement. De plus les taux d'intérêt bas ou nuls pèsent sur la rentabilité. A cela s'ajoute la concurrence de la Fin Tech et des Gafa. D'ailleurs les grands établissements rachètent des fintechs pour contrer cette menace technologique. Mais la lutte contre Facebook ou Google, qui offrent des services gratuits en se rémunérant sur l'exploitation des données de paiement, s'annonce très complexe.
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