Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets

A suivre aujourd'hui... Pernod Ricard
information fournie par AOF09/12/2022 à 08:05

(AOF) - Pernod Ricard annonce réaliser un investissement de 238 millions d'euros (250 millions de dollars) sur cinq ans pour la construction, dans le comté de Marion (Kentucky), d'une distillerie de pointe pour Jefferson's, sa marque de bourbon en pleine croissance. Neutre en carbone et doté de chais de vieillissement, le bâtiment comprendra également un espace permettant d'accueillir les amateurs de whiskey sur l'historique " Route sud du bourbon du Kentucky ".

Cet investissement marque une étape importante dans l'accompagnement de la forte croissance du portefeuille de whiskeys américains premium (The American Whiskey Collective) de Pernod Ricard.

Il fait suite à l'annonce récente du renforcement des investissements du Groupe (400 millions d'euros au total) visant à accroître ses capacités de production en Irlande et en Écosse et à les rendre plus durables.

La future distillerie de Jefferson's devrait être la première, de cette taille, à obtenir la certification LEED aux Etats-Unis, une distinction internationalement reconnue récompensant les bâtiments exemplaires en termes sanitaires et efficients énergétiquement. La distillerie et les chais seront ainsi équipés de technologies à faible émission, notamment de chaudières à électrodes alimentées par de l'électricité certifiée renouvelable se substituant à des combustibles fossiles dans le processus de production.

Par ailleurs, dans le cadre de l'engagement de Pernod Ricard à protéger et à développer les terroirs de ses sites, Jefferson's poursuivra ses collaborations avec les agriculteurs et fournisseurs locaux pour s'approvisionner en matières premières et en fûts.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Numéro 2 mondial, derrière Diageo, des vins et spiritueux, né en 1975 de la fusion entre Pernod, fondé en 1805, et Ricard, en 1932 ;

- Activité de 10,7 MdsE, équilibrée entre l’Europe (29 % des ventes), les 2 Amérique (29 %) et l’Asie (41 %) et apportée à 63 % par les 13 marques stratégiques internationales, 18 % par les marques stratégiques locales, 6 % par les marques specialty et 5 % par les vins stratégiques ;

- Modèle d'affaires fondé sur une organisation décentralisée entre le siège, 6 sociétés de marques -The Absolut Company, Chivas Borthers, Martell-Mumm-Perrier-Jouët, Irish Distillers, Havana Club International, Pernod Ricard Winemakers- et 5 sociétés de marché en support des marques internationales et locales ;

- Capital détenu à 14,01 % (+ 20 % des droits de vote) par la famille fondatrice, devant les salariés (1,4 %), Alexandre Ricard, directeur général, présidant le conseil de 14 membres ;

- Structure financière très saine, l’activité générant un flux de trésorerie de 1,8 Md€, avec une dette nette de 8,7 Mds€, soit un ratio dette nette/EBITDA à 2,4 au 30 juin 2022.

Enjeux

- Plan stratégique « Transform & Accelerate » avec 4 accélérateurs -positionnement dédié pour chaque marque, services premium et luxes, innovation et accélération digitale ;

- Une mission de cultiver la magie des rapports humains en « préservant pour partager » avec pour ambition de conduire et influencer l’industrie via un modèle de croissance basé sur le digital et l’intelligence artificielle la « conviviality platform » : la collecte et analyse des données au service de l’offre, sur chaque marché du « bon produit au bon moment, au bon consommateur et au bon prix » ;

- Stratégie environnementale « S&R roadmap 2030 » en 4 piliers : la production circulaire avec 50% de réduction des émissions de CO2 d’ici à 2030 ; 100 % d’électricité renouvelable sur les sites de production et 100 % d’emballages recyclables ou compostables d’ici 2025 / préservation des terroirs via des programmes d’agriculture régénératrice, le soutien à + 10 000 agriculteurs et par projets de maintien de la biodiversité et de réutilisation des eaux / la valorisation de l’humain avec 0 écart de salaire Hommes / Femmes atteint en 2022 ; la consommation responsable, plus de 134 M personnes touchées par la campagne « buvez plus… d’eau ».

- Segment peu dépendant de la consommation des ménages, d'où montée en puissance dans les pays matures avec de fortes positions dans les alcools blancs, rhums et anisés (Ricard, n° 1 mondial), les whiskies et liqueurs (n° 2), les cognacs, brandies et amers (n° 3 ) ;

- Fort « pricing power » donnant visibilité aux bénéfices et préservation des marges.

Défis

- Forte saisonnalité : 2/3 de l'activité réalisés au premier semestre (juillet-décembre), 1/4 en décembre et sensibilité des bénéfices aux ventes en Asie et dans les Amériques ;

- Guerre Russie-Ukraine : arrêt des exportations vers la Russie ;

- Exercice record en 2021-22 avec plus de 10 mds € de chiffre d’affaires ;

- Mise en œuvre rapide de la transformation digitale et bons avantages concurrentiels pour l’atteinte des objectifs de moyen-terme 2023-2025

- Dividende 2021-2022 de 4,12€ (+32 %) et programme de rachat d’actions de 500 à 750 M€ sur 2022-2023

En savoir plus sur le secteur Agroalimentaire

Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.

L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.

Valeurs associées

Euronext Paris +1.07%

Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 09/12/2022 à 08:05:00.

Agissant exclusivement en qualité de canal de diffusion, BOURSORAMA n'a participé en aucune manière à son élaboration ni exercé aucun pouvoir discrétionnaire quant à sa sélection. Les informations contenues dans cette analyse ont été retranscrites « en l'état », sans déclaration ni garantie d'aucune sorte. Les opinions ou estimations qui y sont exprimées sont celles de ses auteurs et ne sauraient refléter le point de vue de BOURSORAMA. Sous réserves des lois applicables, ni l'information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne sauraient engager la responsabilité BOURSORAMA. Le contenu de l'analyse mis à disposition par BOURSORAMA est fourni uniquement à titre d'information et n'a pas de valeur contractuelle. Il constitue ainsi une simple aide à la décision dont l'utilisateur conserve l'absolue maîtrise.

BOURSORAMA est un établissement de crédit de droit français agréé par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (« ACPR ») et par l'Autorité des Marchés Financiers (« AMF ») en qualité de Prestataire de services d'investissement et sous la surveillance prudentielle de la Banque Centrale Européenne (« BCE »).

Conformément à la réglementation en vigueur, BOURSORAMA établit et maintient opérationnelle une politique de gestion des conflits d'intérêts et met en place des mesures administratives et organisationnelles afin de prévenir, identifier et gérer les situations de conflits d'intérêts eu égard aux recommandations d'investissement diffusées. Ces règles contiennent notamment des dispositions relatives aux opérations financières personnelles afin de s'assurer que les collaborateurs de BOURSORAMA ne sont pas dans une situation de conflits d'intérêts lorsque Boursorama diffuse des recommandations d'investissement.

Le lecteur est informé que BOURSORAMA n'a aucun conflit d'intérêt pouvant affecter l'objectivité des analyses diffusées. A ce titre, le lecteur est informé qu'il n'existe pas de lien direct entre les analyses diffusées et les rémunérations variables des collaborateurs de BOURSORAMA. De même, il n'existe pas de liens financiers ou capitalistiques entre BOURSORAMA et les émetteurs concernés, en dehors des engagements contractuels pouvant régir la fourniture du service de diffusion.

Il est rappelé que les entités du groupe Société Générale, auquel appartient BOURSORAMA, peuvent procéder à des transactions sur les instruments financiers mentionnés dans cette analyse, détenir des participations dans les sociétés émettrices de ces instruments financiers, agir en tant que teneur de marché, conseiller, courtier, ou banquier de ces instruments, ou être représentées au conseil d'administration de ces sociétés. Ces circonstances ne peuvent en aucune manière affecter l'objectivité des analyses diffusées par BOURSORAMA.

0 commentaire

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.