CAC40 : triple record, du CAC40, de l'E-Stoxx50 et du Dow Jones information fournie par Zonebourse 12/11/2025 à 17:17
C'est une séance historique puisque le CAC40 et le CAC40 'global return' battent conjointement un record historique à 8.280 puis 26.680Pts, ce qui permet à l'Euro-Stoxx50 de s'envoler vers un nouveau zénith de 5.800Pts...et ce n'est pas tout puisque le Dow Jones pulvérise également son record absolu avec un gain de +1% 48.430Pts.
La Bourse de Paris triple la mise à la hausse et rajoute +1,1% aux +1,3% engrangés lundi puis mardi, soit +3,7% en 3 séances, avec un cumul de volumes insignifiant, comme si l'absence de contrepartie dopait la volatilité haussière : le CAC est tirée par Sté Générale et Publicis (+3,1%), CapGemini puis BNP Paribas (+3%).
La hausse qui se poursuit à Wall Street (surtout pour le Dow Jones car le S&P500 et le Nasdaq sont en léger repli de -0,2%) s'inspire des derniers progrès réalisés aux États-Unis en vue d'une prochaine sortie du 'shutdown' ont permis au marché parisien d'interrompre lundi la tendance baissière qui était à l'oeuvre depuis le 27 octobre, mais l'agenda des prochains jours pourrait s'avérer un peu trop mince pour favoriser la poursuite de ce mouvement de redressement.
Après la récente pause dans le 'rally' observé depuis plusieurs mois, les investisseurs semblent se demander s'ils sont face à un marché en pleine crise de doute ou s'il s'agit seulement d'un petit moment d'égarement dans une tendance qui reste profondément haussière.
'La fin du shutdown constitue généralement un élément porteur pour les marchés d'actions, dans la mesure où elle permet de débloquer les fonds distribués par le Trésor américain, de relancer la consommation chez les bénéficiaires du programme d'assistance nutritionnelle supplémentaire SNAP et de réduire les perturbations liées aux vols', rappellent les analystes de Jefferies.
Le prochain redémarrage des administrations publiques américaines va par ailleurs permettre aux investisseurs de bénéficier enfin d'indicateurs économiques leur permettant d'évaluer la vigueur de la croissance, mais ces statistiques pourraient aussi déclencher un nouvel épisode de volatilité.
Certains professionnels s'attendent à ce que le Département du Travail dévoile dès ce vendredi le rapport sur l'emploi américain au titre du mois de septembre, qui n'avait pas pu être diffusé début octobre.
Si des chiffres confirmant les récentes difficultés du marché du travail américain confirmaient l'hypothèse d'une nouvelle baisse de taux de la Fed le mois prochain, des données plus solides viendraient remettre en cause le scénario favorable sur lequel s'était basée la hausse des marchés d'actions.
L'une des principales préoccupations est de savoir si les valorisations des géants américains de la tech, tout particulièrement ceux liés à l'IA, n'ont pas atteint des niveaux difficiles à tenir.
C'est pourquoi l'annonce hier de la cession de l'intégralité de la participation du conglomérat japonais SoftBank dans Nvidia a mis les investisseurs en alerte. Le titre du fabricant de processeurs a perdu quasiment 3% hier soir suite à cette nouvelle et Softbank a dévissé de -10% à Tokyo ce matin (avant de limiter la casse à -3,5% en clôture).
L'élément clé, désormais, reste donc de savoir si les acheteurs disposent de cartouches afin de continuer d'aller de l'avant.
Si les niveaux élevés atteints par Wall Street sont de nature à déclencher des prises de bénéfices, ces accès de faiblesse ont jusqu'ici toujours suscité des achats sur repli ('buy the dips'), un mouvement qui pourrait être renforcé par les derniers mois de l'année, qui sont habituellement solides.
L'argument contraire consiste à dire que beaucoup d'éléments sont déjà intégrés dans les cours et que les acheteurs ne peuvent pas pousser les actions trop loin.
Les tenants de la hausse ont récemment fait preuve d'une certaine lassitude et, compte tenu des niveaux atteints et des supports techniques en jeu, il ne serait pas irréaliste de penser qu'ils bouclent leurs positions plus tôt que prévu cette année afin d'engranger les gains récemment accumulés.
Sur le front des statistiques, après deux mois consécutifs d'accélération, la hausse des prix s'est quelque peu tassée au mois d'octobre en Allemagne, principalement sous l'effet d'un repli des tarifs de l'énergie, confirment mercredi les chiffres définitifs publiés par Destatis, l'office fédéral de la statistique.
L'indice des prix à la consommation calculé aux normes allemandes est ressorti en hausse de 0,3% d'un mois sur l'autre et de 2,3% en rythme annuel, comme indiqué en première estimation.
Sur le compartiment obligataire, les T-Bonds restent figés à 4,07% sur le '10 ans', le '30 ans' efface -3,7Pts à 4,663%.
Bonne surprise pour nos OAT qui se détendent de -4Pts vers 3,382% alors que les Bunds à 10 ans évoluent à 2,647% (-1 pt): le 'spread' OAT/Bund se resserre à 73,5Pts, alors que le gouvernement va échapper à la censure tandis que la Banque de France espère 0,7% de croissance en 2026 et +0,9% en 2027.
À Londres, le baril de Brent rechute de -3% à 63,1 USD, le WTI de -3,2% vers 59$ sur le NYMEX (l'AIE a fait état d'une faiblesse de la demande court terme tout en relevant ses prévisions de consommation à l'horizon 2030).
L'euro inverse la vapeur face au billet vert et repasse de -0,2% à +0,1%, autour des 1,1590 USD.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, LVMH annonce que sa division montres a pris une participation minoritaire au capital de la manufacture suisse La Joux-Perret, 'acteur reconnu dans la conception et la production de mouvements horlogers parmi les plus sophistiqués au monde'.
TotalEnergies annonce avoir signé un contrat de vente d'électricité (PPA) de 15 ans pour fournir à Google un volume total de 1,5 TWh d'électricité renouvelable certifiée provenant de la centrale solaire 'Montpelier', située dans l'État américain d'Ohio.
Spie fait part de la signature d'un accord pour l'acquisition de 89% du capital de PIK, une entreprise basée à Berlin, qui emploie environ 170 personnes et intervient principalement dans le nord et l'est de l'Allemagne.
Enfin, Imerys annonce le lancement d'une offre de rachat en numéraire portant sur ses obligations d'un montant de 600 millions d'euros, portant intérêt au taux de 1,5%, venant à échéance le 15 janvier 2027, émises le 17 janvier 2017.
La Bourse de Paris triple la mise à la hausse et rajoute +1,1% aux +1,3% engrangés lundi puis mardi, soit +3,7% en 3 séances, avec un cumul de volumes insignifiant, comme si l'absence de contrepartie dopait la volatilité haussière : le CAC est tirée par Sté Générale et Publicis (+3,1%), CapGemini puis BNP Paribas (+3%).
La hausse qui se poursuit à Wall Street (surtout pour le Dow Jones car le S&P500 et le Nasdaq sont en léger repli de -0,2%) s'inspire des derniers progrès réalisés aux États-Unis en vue d'une prochaine sortie du 'shutdown' ont permis au marché parisien d'interrompre lundi la tendance baissière qui était à l'oeuvre depuis le 27 octobre, mais l'agenda des prochains jours pourrait s'avérer un peu trop mince pour favoriser la poursuite de ce mouvement de redressement.
Après la récente pause dans le 'rally' observé depuis plusieurs mois, les investisseurs semblent se demander s'ils sont face à un marché en pleine crise de doute ou s'il s'agit seulement d'un petit moment d'égarement dans une tendance qui reste profondément haussière.
'La fin du shutdown constitue généralement un élément porteur pour les marchés d'actions, dans la mesure où elle permet de débloquer les fonds distribués par le Trésor américain, de relancer la consommation chez les bénéficiaires du programme d'assistance nutritionnelle supplémentaire SNAP et de réduire les perturbations liées aux vols', rappellent les analystes de Jefferies.
Le prochain redémarrage des administrations publiques américaines va par ailleurs permettre aux investisseurs de bénéficier enfin d'indicateurs économiques leur permettant d'évaluer la vigueur de la croissance, mais ces statistiques pourraient aussi déclencher un nouvel épisode de volatilité.
Certains professionnels s'attendent à ce que le Département du Travail dévoile dès ce vendredi le rapport sur l'emploi américain au titre du mois de septembre, qui n'avait pas pu être diffusé début octobre.
Si des chiffres confirmant les récentes difficultés du marché du travail américain confirmaient l'hypothèse d'une nouvelle baisse de taux de la Fed le mois prochain, des données plus solides viendraient remettre en cause le scénario favorable sur lequel s'était basée la hausse des marchés d'actions.
L'une des principales préoccupations est de savoir si les valorisations des géants américains de la tech, tout particulièrement ceux liés à l'IA, n'ont pas atteint des niveaux difficiles à tenir.
C'est pourquoi l'annonce hier de la cession de l'intégralité de la participation du conglomérat japonais SoftBank dans Nvidia a mis les investisseurs en alerte. Le titre du fabricant de processeurs a perdu quasiment 3% hier soir suite à cette nouvelle et Softbank a dévissé de -10% à Tokyo ce matin (avant de limiter la casse à -3,5% en clôture).
L'élément clé, désormais, reste donc de savoir si les acheteurs disposent de cartouches afin de continuer d'aller de l'avant.
Si les niveaux élevés atteints par Wall Street sont de nature à déclencher des prises de bénéfices, ces accès de faiblesse ont jusqu'ici toujours suscité des achats sur repli ('buy the dips'), un mouvement qui pourrait être renforcé par les derniers mois de l'année, qui sont habituellement solides.
L'argument contraire consiste à dire que beaucoup d'éléments sont déjà intégrés dans les cours et que les acheteurs ne peuvent pas pousser les actions trop loin.
Les tenants de la hausse ont récemment fait preuve d'une certaine lassitude et, compte tenu des niveaux atteints et des supports techniques en jeu, il ne serait pas irréaliste de penser qu'ils bouclent leurs positions plus tôt que prévu cette année afin d'engranger les gains récemment accumulés.
Sur le front des statistiques, après deux mois consécutifs d'accélération, la hausse des prix s'est quelque peu tassée au mois d'octobre en Allemagne, principalement sous l'effet d'un repli des tarifs de l'énergie, confirment mercredi les chiffres définitifs publiés par Destatis, l'office fédéral de la statistique.
L'indice des prix à la consommation calculé aux normes allemandes est ressorti en hausse de 0,3% d'un mois sur l'autre et de 2,3% en rythme annuel, comme indiqué en première estimation.
Sur le compartiment obligataire, les T-Bonds restent figés à 4,07% sur le '10 ans', le '30 ans' efface -3,7Pts à 4,663%.
Bonne surprise pour nos OAT qui se détendent de -4Pts vers 3,382% alors que les Bunds à 10 ans évoluent à 2,647% (-1 pt): le 'spread' OAT/Bund se resserre à 73,5Pts, alors que le gouvernement va échapper à la censure tandis que la Banque de France espère 0,7% de croissance en 2026 et +0,9% en 2027.
À Londres, le baril de Brent rechute de -3% à 63,1 USD, le WTI de -3,2% vers 59$ sur le NYMEX (l'AIE a fait état d'une faiblesse de la demande court terme tout en relevant ses prévisions de consommation à l'horizon 2030).
L'euro inverse la vapeur face au billet vert et repasse de -0,2% à +0,1%, autour des 1,1590 USD.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, LVMH annonce que sa division montres a pris une participation minoritaire au capital de la manufacture suisse La Joux-Perret, 'acteur reconnu dans la conception et la production de mouvements horlogers parmi les plus sophistiqués au monde'.
TotalEnergies annonce avoir signé un contrat de vente d'électricité (PPA) de 15 ans pour fournir à Google un volume total de 1,5 TWh d'électricité renouvelable certifiée provenant de la centrale solaire 'Montpelier', située dans l'État américain d'Ohio.
Spie fait part de la signature d'un accord pour l'acquisition de 89% du capital de PIK, une entreprise basée à Berlin, qui emploie environ 170 personnes et intervient principalement dans le nord et l'est de l'Allemagne.
Enfin, Imerys annonce le lancement d'une offre de rachat en numéraire portant sur ses obligations d'un montant de 600 millions d'euros, portant intérêt au taux de 1,5%, venant à échéance le 15 janvier 2027, émises le 17 janvier 2017.