CAC40: séance de transition, les bancaires en soutien information fournie par Zonebourse 02/12/2025 à 17:22
Le CAC40 pourrait finir à l'équilibre : l'indice a effacé les -0,2% affiché 1 heure auparavant, soutenu par ST-Micro (+1,7%) alors que le secteur bancaire reste largement en tête avec +2,2% pour Société Générale et BNP Paribas, +1,8% pour Crédit Agricole... mais c'est contrebalancé par le recul de l'Oreal (-2,2%), Dassault Systèmes et Kering (-1,4%) puis Edenred (-2,6%).
Tout comme la veille, la Bourse de Paris évolue au sein d'étroites limites et une nouvelle fois dans le rouge (-0,2% vers 8.080), le rebond de la matinée (+0,4%) vers 8.130) n'ayant pas tenu la distance.
Du coup, le CAC40 sous performe assez nettement l'Euro-Stoxx50 (+0,5% à 5.695) qui doit beaucoup aux +0,6% du DAX (23.730Pts).
Outre-Atlantique, Wall Street tente un rebond (+0,4% pour le Dow Jones et l+0,3% pour le S&P500, +0,6% sur le Nasdaq) après avoir entamé décembre sur une note morose, avec des pertes qui s'étageaient hier entre 0,9% pour le Dow Jones et 0,4% pour le Nasdaq (à noter ce mardi les +6,8% d'Intel (partenariat avec Apple), de Strategy (+5,7%, le titre capitalise moins que son encours de bitcoin ).
La petite pause de lundi est perçue comme une 'respiration' logique après le récent rebond opéré par les indices.
'Je pense qu'il s'agit simplement d'une petite reprise de souffle', assure ainsi Michael Brown, analyste marchés chez Pepperstone.
'Le S&P 500, par exemple, a signé la semaine dernière sa plus forte hausse hebdomadaire depuis mai dernier et sortait tout juste de cinq séances consécutives de hausse, une première depuis la mi-septembre', rappelle-t-il.
'Une petite pause après une telle poussée n'a donc rien de surprenant, et vraiment pas de quoi inquiéter', tempère le stratège.
Même son de cloche chez les équipes de Danske Bank dans leur point de marché publié ce matin.
'Les marchés entrent tout simplement dans une phase de type 'wait-and-see' en attendant l'avalanche de statistiques attendues dans les jours qui viennent et qui avaient été retardées en raison du shutdown', souligne la banque danoise.
Pour patienter avant la déferlante d'indicateurs qui se profile Outre-Atlantique d'ici à la fin de la semaine (rapport ADP sur l'emploi privé, ISM des services, indice PCE mesurant l'inflation, etc.), les investisseurs ont pris connaissance à 11h00 des chiffres de l'inflation en zone euro pour le mois de novembre, qui déjouent un peu les pronostics : 'les prix ont accéléré à +2,2% en novembre, après 2,1% en octobre.
L'inflation sous-jacente qui exclut les prix volatils est quant à elle restée stable à 2,4%, mais elle ne recule pas malgré la baisse du fioul et des carburants.
Pas de quoi s'inquiéter rappellent les analystes d'Oddo BHF. : 'Selon les données nationales déjà parues (Allemagne : 2,6%, France : 0,8%, Italie : 1,1%, Espagne : 3,1%), l'inflation moyenne en zone euro est restée tout près de la cible de 2%.
'Jusqu'au milieu de 2026, le profil pourrait être un peu chahuté à cause des effets de base dans le secteur de l'énergie', ajoute le bureau d'études.
Avec une inflation annuelle qui apparaît désormais solidement ancrée autour de son niveau cible de 2%, il n'est pas dit que ces chiffres soient suffisants pour amener la Banque centrale européenne (BCE) à sortir de sa position attentiste, avec des taux d'intérêt qui semblent actuellement aussi bien convenir aux faucons qu'aux colombes.
Au vu de la croissance modérée qui caractérise actuellement la région, certains observateurs estiment cependant qu'il n'est pas totalement impossible que l'institution de Francfort assouplisse ses taux en décembre, puis en février prochain.
Le taux de chômage dans la zone euro - lui aussi attendu à 11h00 - ressort stable vers 6,3%.
À Londres, le Brent recule de 0,35%, vers 62,9USD, le WTI cède -0,7% vers 59,1$.
L'euro reste quasi stable face au billet vert, il reperd les 0,1% gagnés lundi et retombe à 1,1600/1,1595USD.
Sur le compartiment obligataire, le T-Bond US '2035' se dégrade encore un peu à 4,102% (+0,5Pt), le '30 ans' de +1,2Pts (à 4,758%), en Europe, l'OAT à 10 ans prend +2Pts à 3,502% contre 2,756% pour un Bund de même échéance (+0,7Pt).
Dans l'actualité des sociétés tricolores, la Compagnie des Alpes publie au titre de son exercice 2024-25 un résultat net part du groupe en croissance de 15,8% à 107 millions d'euros, et un excédent brut opérationnel (EBO) en hausse de 16,7% à 409 MEUR, 'en ligne avec les dernières indications données'.
TotalEnergies et TES indiquent avoir signé un accord avec Osaka Gas, Toho Gas et Itochu, portant sur le développement et l'opération du projet Live Oak, dans lequel les trois entreprises japonaises détiendront ensemble une participation totale de 33,3%.
LVMH annonce la nomination de Pietro Beccari comme PDG du LVMH Fashion Group, à partir du 1er janvier 2026, succédant à Sidney Toledano, qui a décidé de cesser ses fonctions opérationnelles après plus de 30 années aux côtés de Bernard Arnault.
Tout comme la veille, la Bourse de Paris évolue au sein d'étroites limites et une nouvelle fois dans le rouge (-0,2% vers 8.080), le rebond de la matinée (+0,4%) vers 8.130) n'ayant pas tenu la distance.
Du coup, le CAC40 sous performe assez nettement l'Euro-Stoxx50 (+0,5% à 5.695) qui doit beaucoup aux +0,6% du DAX (23.730Pts).
Outre-Atlantique, Wall Street tente un rebond (+0,4% pour le Dow Jones et l+0,3% pour le S&P500, +0,6% sur le Nasdaq) après avoir entamé décembre sur une note morose, avec des pertes qui s'étageaient hier entre 0,9% pour le Dow Jones et 0,4% pour le Nasdaq (à noter ce mardi les +6,8% d'Intel (partenariat avec Apple), de Strategy (+5,7%, le titre capitalise moins que son encours de bitcoin ).
La petite pause de lundi est perçue comme une 'respiration' logique après le récent rebond opéré par les indices.
'Je pense qu'il s'agit simplement d'une petite reprise de souffle', assure ainsi Michael Brown, analyste marchés chez Pepperstone.
'Le S&P 500, par exemple, a signé la semaine dernière sa plus forte hausse hebdomadaire depuis mai dernier et sortait tout juste de cinq séances consécutives de hausse, une première depuis la mi-septembre', rappelle-t-il.
'Une petite pause après une telle poussée n'a donc rien de surprenant, et vraiment pas de quoi inquiéter', tempère le stratège.
Même son de cloche chez les équipes de Danske Bank dans leur point de marché publié ce matin.
'Les marchés entrent tout simplement dans une phase de type 'wait-and-see' en attendant l'avalanche de statistiques attendues dans les jours qui viennent et qui avaient été retardées en raison du shutdown', souligne la banque danoise.
Pour patienter avant la déferlante d'indicateurs qui se profile Outre-Atlantique d'ici à la fin de la semaine (rapport ADP sur l'emploi privé, ISM des services, indice PCE mesurant l'inflation, etc.), les investisseurs ont pris connaissance à 11h00 des chiffres de l'inflation en zone euro pour le mois de novembre, qui déjouent un peu les pronostics : 'les prix ont accéléré à +2,2% en novembre, après 2,1% en octobre.
L'inflation sous-jacente qui exclut les prix volatils est quant à elle restée stable à 2,4%, mais elle ne recule pas malgré la baisse du fioul et des carburants.
Pas de quoi s'inquiéter rappellent les analystes d'Oddo BHF. : 'Selon les données nationales déjà parues (Allemagne : 2,6%, France : 0,8%, Italie : 1,1%, Espagne : 3,1%), l'inflation moyenne en zone euro est restée tout près de la cible de 2%.
'Jusqu'au milieu de 2026, le profil pourrait être un peu chahuté à cause des effets de base dans le secteur de l'énergie', ajoute le bureau d'études.
Avec une inflation annuelle qui apparaît désormais solidement ancrée autour de son niveau cible de 2%, il n'est pas dit que ces chiffres soient suffisants pour amener la Banque centrale européenne (BCE) à sortir de sa position attentiste, avec des taux d'intérêt qui semblent actuellement aussi bien convenir aux faucons qu'aux colombes.
Au vu de la croissance modérée qui caractérise actuellement la région, certains observateurs estiment cependant qu'il n'est pas totalement impossible que l'institution de Francfort assouplisse ses taux en décembre, puis en février prochain.
Le taux de chômage dans la zone euro - lui aussi attendu à 11h00 - ressort stable vers 6,3%.
À Londres, le Brent recule de 0,35%, vers 62,9USD, le WTI cède -0,7% vers 59,1$.
L'euro reste quasi stable face au billet vert, il reperd les 0,1% gagnés lundi et retombe à 1,1600/1,1595USD.
Sur le compartiment obligataire, le T-Bond US '2035' se dégrade encore un peu à 4,102% (+0,5Pt), le '30 ans' de +1,2Pts (à 4,758%), en Europe, l'OAT à 10 ans prend +2Pts à 3,502% contre 2,756% pour un Bund de même échéance (+0,7Pt).
Dans l'actualité des sociétés tricolores, la Compagnie des Alpes publie au titre de son exercice 2024-25 un résultat net part du groupe en croissance de 15,8% à 107 millions d'euros, et un excédent brut opérationnel (EBO) en hausse de 16,7% à 409 MEUR, 'en ligne avec les dernières indications données'.
TotalEnergies et TES indiquent avoir signé un accord avec Osaka Gas, Toho Gas et Itochu, portant sur le développement et l'opération du projet Live Oak, dans lequel les trois entreprises japonaises détiendront ensemble une participation totale de 33,3%.
LVMH annonce la nomination de Pietro Beccari comme PDG du LVMH Fashion Group, à partir du 1er janvier 2026, succédant à Sidney Toledano, qui a décidé de cesser ses fonctions opérationnelles après plus de 30 années aux côtés de Bernard Arnault.