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Villani entretient le suspense sur ses intentions à Paris
information fournie par Reuters 11/07/2019 à 20:16

VILLANI ENTRETIENT LE SUSPENSE SUR SES INTENTIONS À PARIS

VILLANI ENTRETIENT LE SUSPENSE SUR SES INTENTIONS À PARIS

PARIS (Reuters) - Cédric Villani, candidat malheureux à l'investiture de La République en marche (LaRem) pour les élections municipales à Paris, a laissé jeudi la porte ouverte à une candidature dissidente, précisant qu'il ferait connaître ses intentions "en septembre".

Invité sur BFM TV, le mathématicien entré en politique il y a deux ans a laissé entendre qu'il pourrait faire cavalier seul. Il a indiqué qu'il s'exprimerait "le moment venu" avec "loyauté" et une "liberté de ton".

"Je m'exprimerai dans les tout premiers jours de septembre", a-t-il dit, ajoutant qu'il souhaitait dans l'immédiat discuter avec ses militants.

"Je suis très fier de ce qu'on a construit et de la dynamique qui s'est mise en place", a-t-il souligné.

Le mathématicien était engagé dans un match à trois avec l'ancien porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, vainqueur de la compétition interne, et le vice-président de l'Assemblée nationale Hugues Renson.

Mercredi soir, Cédric Villani avait manifesté sa déception de ne pas être choisi par la commission d'investiture (CNI) du parti présidentiel en annonçant sa défaite sur Twitter une heure avant l'annonce officielle prévue de la victoire de Benjamin Griveaux, et sans se ranger derrière le vainqueur.

Un mouvement de mauvaise humeur susceptible de lui valoir une exclusion de LaRem, puisque tous les candidats s'étaient engagés par écrit à soutenir le gagnant.

Sur BFM TV, Cédric Villani a égratigné le fonctionnement du parti présidentiel dirigé par Stanislas Guerini.

"Je ne m'exprime jamais sous la menace", a-t-il dit à propos de la possibilité d'une exclusion exprimée mercredi soir par le coprésident de la CNI, Alain Richard.

"On a vu se mettre en place des habitudes d'appareil au sein d'un mouvement qui s'est construit contre les appareils", a déploré le député de l'Essonne, qui se pose "en garant" des valeurs du parti.

Dans son premier discours de candidat investi, Benjamin Griveaux a tendu la main à Cédric Villani, qu'il a dit vouloir inclure dans un "collectif", au nom du nécessaire "rassemblement" pour espérer l'emporter l'an prochain face à la maire socialiste sortante, Anne Hidalgo.

"Nous aurons une conversation", a dit Cédric Villani.

(Elizabeth Pineau, édité par Sophie Louet)

2 commentaires

  • 12 juillet 06:35

    unanimité dans le secret ! c'est ça la nouvelle république démocratique macronienne.


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