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Valls ne demande pas de sanction contre les frondeurs du PS
information fournie par Reuters17/05/2016 à 13:57

VALLS NE DEMANDE PAS DE SANCTION CONTRE LES "FRONDEURS"

VALLS NE DEMANDE PAS DE SANCTION CONTRE LES "FRONDEURS"

PARIS (Reuters) - Manuel Valls a déclaré mardi qu'il ne demandait pas de sanction contre les 26 députés socialistes "frondeurs" qui ont tenté de déposer une motion de censure contre le gouvernement, estimant que c'est au Parti socialiste d'en décider.

"Je ne demande pas de sanction. Ce n'est pas le sujet. Le parti jugera ce qu'il est bon de faire", a déclaré le Premier ministre lors de la réunion à huis clos du groupe PS de l'Assemblée, selon des participants.

Il a ajouté que c'était "l'éthique de responsabilité de chacun qui compte", a-t-on appris de même source.

"Je ne veux pas que l'attitude de certains d'entre vous efface notre bilan", a-t-il poursuivi avant de rappeler plusieurs mesures "de gauche" prises par son gouvernement comme la garantie jeunes ou bien encore la revalorisation du RSA.

A sa sortie de la réunion, il a confirmé devant la presse qu'il ne souhaitait pas se concentrer sur ce dossier.

"Je ne veux pas m'occuper de ceux qui aujourd'hui veulent bloquer ou représentent une minorité de blocage ou veulent mêler leurs voix avec celles de la droite, moi ce qui m'intéresse, c'est le pays, c'est la France, ce sont les Français et l'action que nous menons", a déclaré Manuel Valls.

Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a annoncé jeudi dernier qu'il avait saisi la Haute autorité éthique du PS à propos des 26 "frondeurs" qui avaient signé une motion de censure de gauche contre le gouvernement après que ce dernier eut utilisé la procédure du 49-3 pour faire voter le projet de loi sur la réforme du Code du travail.

Il faut 58 signatures de députés pour pouvoir déposer une motion de censure. Il a manqué deux voix pour que des élus de la gauche de gauche -Front de gauche, quelques écologistes, des divers gauche et des "frondeurs" PS- y parviennent.

Celle déposée par les groupes Les Républicains (LR) et l'UDI (centre) a été rejetée, ce qui a entraîné l'adoption, en première lecture, du projet de loi Travail.

(Emile Picy, édité par Yves Clarisse)

3 commentaires

  • 17 mai15:27

    Et quelle sanction contre HVM Hollande,Valls & Macron de faire partie d'un parti de gauche en effectuant une politique de droite. Quel mandat ont-ils ? Pas celui des français !


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