Le Monde se fait l'écho lundi d'une curieuse injustice. Le journal raconte qu'une employée a été licenciée pour avoir pris, un jour de mauvais temps, un parapluie abîmé qui traînait dans le hall de son entreprise. Un de ses collègues s'était plaint quelques jours plus tôt qu'on lui avait volé son bien. Le patron de l'Office public de l'habitat de l'Ain, pour lequel elle travaille, va alors visionner les images de vidéosurveillance et réclamer le licenciement de la « voleuse » présumée. Qui n'a en réalité rien fait d'autre qu'un peu de récupération...
Le 16 mai 2012, la salariée est licenciée pour faute lourde. Elle attaque aussitôt la décision en justice. En février 2015, devant la cour d'appel de Lyon, selon des propos rapportés par Le Monde, l'avocat de l'employeur va reconnaître que l'objet volé est « de faible valeur ». Cependant, ajoute-t-il, le vol est « de nature à ruiner la confiance entre les salariés et le bon fonctionnement de l'entreprise ». La sanction est « disproportionnée à la faute commise », a répondu la cour d'appel. La Cour de cassation vient de confirmer l'arrêt, le 13 juillet dernier.
6 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer