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Un journaliste lyonnais entendu par la police
information fournie par Le Point 31/10/2014 à 19:44

Il y a quelques semaines, l'auteur de ces lignes alertait les lecteurs du Point.fr d'une enquête du ministère de l'Intérieur pour tenter d'identifier les sources d'un journaliste qui a écrit un article sur les factures non payées de la mairie de Lille à l'un des services de la Place Beauvau. Cette fois, c'est la police de Lyon qui a filé Slim Mazni, connu pour ses enquêtes rigoureuses à Lyon Capitale , afin de connaître les auteurs de certains de ses tuyaux. Il s'agissait pourtant de dédouaner des gardiens de la paix trop vite dénoncés comme des ripoux. La contre-enquête du reporter n'a pas été du goût de la hiérarchie policière locale, qui veut démontrer que depuis l'affaire Neyret elle ne laisse rien passer. Ni de celui du juge d'instruction chargé de l'affaire de ces faux ripoux.Ainsi que le raconte le mensuel rhodanien, quatre personnes, fonctionnaires ou anciens fonctionnaires de police, ciblées comme sources, ont été placées en garde à vue... pendant que Slim Mazni était auditionné comme témoin par un commissaire de police... Ce dernier savait parfaitement qui Mazni a rencontré pour son enquête. "Ses questions portaient uniquement sur mes contacts", confirme le journaliste au Point.fr. D'autant que les protagonistes de l'affaire ont été photographiés - par des policiers - en compagnie du reporter. Est-il encore possible de travailler sereinement quand on est journaliste dans la deuxième ville de France ?

Source Le Point.fr

1 commentaire

  • 31 octobre 19:09

    En hollandie socialiste, démocratique et populaire, la liberté est surveillée dès lors que l'on ne cire pas les pompes du pouvoir hollandais. Les Journalistes non inféodés, les dames catéchistes et les veilleurs sont les cibles du pouvoir, qui ne recule plus devant rien pour intimider. Parfois, même, il tue, comme à Sevins.


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