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Un chef de la DGSI mis en examen pour viol et pédopornographie
information fournie par Reuters 26/06/2019 à 17:06

UN CHEF DE LA DGSI MIS EN EXAMEN POUR VIOL ET PÉDOPORNOGRAPHIE

UN CHEF DE LA DGSI MIS EN EXAMEN POUR VIOL ET PÉDOPORNOGRAPHIE

STRASBOURG (Reuters) - Un commandant de police, chef d’antenne de la DGSI à Charleville-Mézières (Ardennes), a été mis en examen pour viol et attouchements sexuels aggravés sur mineure et détention d’images pédopornographiques, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Reims auprès duquel l’enquête a été dépaysée.

Ce père de famille de 57 ans a été présenté à un juge et placé en détention provisoire le 22 juin, après 48 heures de garde à vue. Il encourt une peine de vingt ans de prison.

L’enquête a débuté début avril quand une jeune femme d’une vingtaine d’années avec laquelle il entretenait des relations d’ordre professionnel a porté plainte pour viols et attouchements sexuels lorsqu’elle avait 17 ans.

Le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette, évoque « une relation de subordination intellectuelle et psychologique » entre le policier et une jeune fille « fragile » sur laquelle il exerçait « une emprise et une forte autorité ».

Si le commandant de la Direction générale de la sécurité intérieure admet une relation qu’il qualifie lui-même « d’incestueuse », « il ne reconnaît pas les actes de pénétration et ne reconnaît pas le caractère contraint », a précisé le magistrat.

Les investigations sur ses ordinateurs privés et professionnels ont par ailleurs permis de découvrir de nombreux fichiers pédopornographiques concernant des jeunes filles dont certaines ne semblent pas avoir plus de dix ans, ce sur une période d’une dizaine d’années.

Le commandant de police évoque à ce sujet « une curiosité malsaine devenue compulsive ».

Les faits concernés n’ont pas eu d’incidence sur l’activité professionnelle d’un homme à la personnalité « complexe, très investi professionnellement » et aux « comportements professionnels peu orthodoxes », précise Matthieu Bourrette.

« Il n’y a pas d’enquête ouverte pour violation du secret de la Défense nationale », a-t-il ajouté, démentant une information avancée dans la presse.

(Gilbert Reilhac, édité par Sophie Louet)

2 commentaires

  • 26 juin 19:23

    Il faut de décorer, c'est un flic


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