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Trafic perturbé à la SNCF par la grève anti-loi Travail
information fournie par Reuters02/06/2016 à 11:22

TRAFIC TOUJOURS PERTURBÉ PAR LES GRÈVES À LA SNCF

TRAFIC TOUJOURS PERTURBÉ PAR LES GRÈVES À LA SNCF

PARIS (Reuters) - Le trafic SNCF était encore perturbé jeudi par un mouvement de grève reconductible à l'appel de la CGT, de Sud-Rail et de l'Unsa ferroviaire, qui s'inscrit dans le cadre de la contestation de la réforme du Code du travail.

La SNCF faisait état jeudi matin en moyenne de six TGV sur 10 en circulation, quatre Transiliens sur 10, un Intercités sur trois et un TER sur deux.

Concernant les liaisons internationales, il y avait trois Thalys sur quatre vers le nord de l'Europe, trois Lyria sur quatre (vers la Suisse), quatre Ellipsos sur 10 (vers l'Espagne) et un SVI sur trois (vers l'Italie). Le trafic Alleo, vers l'Allemagne, et Eurostar, vers l'Angleterre, était normal.

L'Unsa ferroviaire, deuxième syndicat de la SNCF, a obtenu des assurances du secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies, concernant la situation financière de l'entreprise mais n'a cependant pas encore levé son préavis.

Ce mouvement intervient en pleine négociation sur une nouvelle organisation du travail à la SNCF mais la CGT et Sud-Rail en ont aussi fait un élément de leur bras de fer avec le gouvernement contre le projet de loi sur le travail.

L'Unsa ferroviaire reste centrée sur les revendications catégorielles propres à la SNCF. Elle demande à la direction de reprendre dans leur intégralité les termes d'un accord négocié en direct le week-end dernier par le secrétariat aux Transports avec la CFDT et l'Unsa, au grand dam du président de la SNCF, Guillaume Pepy.

"Nous nous sommes aperçus qu'il y a de nombreux écarts entre le relevé de conclusions du week-end et le projet d'accord que la direction a envoyé aux organisations syndicales", a expliqué à Reuters le secrétaire général adjoint de l'Unsa Ferroviaire. "La balle est dans le camp de la direction", a ajouté Roger Dillenseger. "Pour l'instant, on est en grève."

Des représentants du syndicat devaient être reçus à 10h00 par la direction de l'entreprise publique.

TRAFIC AÉRIEN PLUS MENACÉ

A la RATP, où la CGT avait également déposé un préavis de grève, le mouvement semblait peu suivi, selon les informations diffusées par l'entreprise : trafic normal sur le métro et le RER A, normal ou quasi normal pour les autobus et les tramways, de un train sur trois à trois trains sur quatre sur le RER B.

Quatre des cinq syndicats de la direction de l'aviation civile (SNICAC-Force ouvrière, Unsa, CFDT et le principal syndicat des contrôleurs aériens, le SNCTA) ont levé le préavis de grève qu'ils avaient déposé pour les 3, 4 et 5 juin.

Seule la CGT maintient le sien. SNCTA et Unsa représentent à eux seuls plus de 70% des contrôleurs aériens.

"Il n'y aura pas de perturbations ce week-end dans l'aérien", a déclaré Alain Vidalies sur France Info. "Nous poursuivons ce matin les négociations avec la CGT."

Le mouvement initialement envisagé par les agents et cadres de l'aviation civile, où des négociations sont en cours sur un nouvel accord social triennal, visait notamment à protester contre les baisses d'effectifs prévues par le gouvernement en dépit de l'augmentation du trafic aérien.

Comme à la SNCF, Alain Vidalies est intervenu ces derniers jours, en liaison avec les services du Premier ministre, pour déminer ce mouvement. "Le gouvernement a annoncé que finalement il stoppait la baisse des effectifs à partir de 2017, ce qui nous a conduits à lever le préavis", a expliqué à Reuters le secrétaire général du SNICAC-FO, Olivier Richard.

Selon lui, les syndicats ont aussi obtenu des avancées sur leurs revendications salariales.

Dans le secteur de l'énergie, où la CGT a appelé à la grève dans les 19 centrales nucléaires françaises, le syndicat fait état d'une série d'actions, dont le basculement en tarif heures creuses de plus de 1,1 million d'abonnés d'EDF en région parisienne et des coupures ciblées d'électricité et de gaz.

(Emmanuel Jarry, avec Bate Felix, édité par Yves Clarisse)

2 commentaires

  • 02 juin11:53

    les nantis avec leur retraite à 50 ans empêchent les laborieux de travailler !!!!!!


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