L'affaire ? une banale histoire de drogue ? aurait dû être jugée rapidement si une série de « dysfonctionnements », selon les propres mots du parquet de Tours, n'avaient pas affecté la procédure... En 2016, après une longue investigation, les policiers de Joué-lès-Tours démantèlent un réseau de vente de cannabis officiant dans la ville depuis 2012. Parmi les personnes interpellées, Jamel D. et Radouan A. sont présentés comme les chefs de la bande. Les enquêteurs trouvent plusieurs milliers d'euros en liquide à leur domicile. Et les empreintes de Jamel sont découvertes sur des emballages de produits stupéfiants.
Lors de la garde à vue, les suspects nient tout. Ils affirment ne pas être vendeurs de cannabis, et certainement pas patrons du réseau. Aucune des personnes interpellées par la police, notamment les acheteurs, ne met en cause Jamel. Néanmoins, pour le juge d'instruction, les charges sont suffisantes : l'ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel est rendue le 18 juillet 2017. Jamel D. est convoqué avec son comparse, Radouan A., et d'autres complices pour être jugé le 7 septembre 2017.
Jamais capable de s?investir dans un projet professionnel
Ce jour-là, Me Thomas Bidnic, l'avocat de Jamel, rouspète. La robe noire explique avoir, en mai 2017 et dans le cadre de cette...

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