Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Tereos n'exclut pas de fermer une usine de sucre en France
information fournie par Reuters 09/06/2022 à 18:45

TEREOS N'EXCLUT PAS DE FERMER UNE USINE DE SUCRE EN FRANCE

TEREOS N'EXCLUT PAS DE FERMER UNE USINE DE SUCRE EN FRANCE

par Sybille de La Hamaide

PARIS (Reuters) - Le groupe français Tereos, deuxième producteur mondial de sucre en termes de volume, a déclaré jeudi qu'il pourrait être amené à réduire sa capacité jusqu'à fermer une de ses usines en France dans le cadre d'une révision de sa stratégie, alors qu'il anticipe de nouvelles baisses de sa production de betteraves sucrières.

Tereos, premier sucrier français, avait jusqu'à présent toujours affirmé qu'il ne fermerait pas d'usines en France, contrairement à ses concurrents Cristal Union et Saint Louis Sucre, qui ont fermé certaines de leurs installations en 2020.

"La réalité d'hier n'est pas forcément la réalité de demain", a expliqué aux journalistes le directeur des activités du groupe en Europe, Olivier Leducq, à l'issue de la présentation des résultats annuels du groupe.

Il a ajouté qu'un examen était en cours et qu'une baisse de la capacité de production ne signifiaient pas nécessairement la fermeture totale d'une usine.

Les surfaces ensemencées par les membres des coopératives de Tereos pour leurs campagnes betteravières ont diminué de 10% ces cinq dernières années, et Olivier Leducq a déclaré qu'il anticipait une diminution de 10% supplémentaires de ces surfaces d'ici 2024.

La production de betterave sucrière en France a baissé régulièrement depuis la fin des quotas de production dans l'Union européenne en 2017. Les agriculteurs ayant été découragé par les prix bas et, plus récemment, par les maladies qui ont ravagé les cultures.

(version française Camille Raynaud)

4 commentaires

  • 26 juin 22:49

    c est bien moins cher à produire à l est de l UE ... le blé on ne va pas en faire longtemps non plus ... i l y avait 2 acteurs qui prenaient nos parts de marché ... ils sont occupés pour l instant ... aprés les usines c est le tour du secteur agricole d etre touché ...


Signaler le commentaire

Fermer