Syrie-La reprise des discussions de Genève fixée au 9 avril
GENEVE, 24 mars (Reuters) - L'émissaire de l'Onu pour la Syrie table sur le 9 avril pour la reprise des négociations indirectes menées à Genève et souhaite qu'elles portent sur le processus de transition, point le plus épineux du dossier. "J'espère (...) que le prochain cycle de discussions ne portera pas à nouveau sur les principes - nous en avons suffisamment parlé. Il y a de nombreux points positifs, mais nous devons commencer à nous focaliser sur le processus politique", a déclaré jeudi Staffan de Mistura, au dernier jour du cycle en cours. Aucune des délégations présentes à Genève ne s'est opposée au document qu'il a rédigé pour définir les principes directeurs des discussions, s'est-il félicité. Son objectif est donc de reprendre les discussions le 9 avril, mais certains parties pourraient ne pas y participer avant le 14, dans la mesure ou des élections législatives sont prévues le 13 en Syrie, a précisé le diplomate. Pour sortir de l'impasse, Staffan de Mistura à invité les parrains russe et américain des discussions à travailler sur la question de la transition, c'est à dire sur le sort du président Bachar al Assad, dont le départ est un préalable aux yeux de ses détracteurs. A Moscou, le secrétaire d'Etat américain a insisté sur ce point auprès de Vladimir Poutine. Le président russe a annoncé le 14 mars à la surprise générale le retrait partiel des forces russes engagées en Syrie et les puissances occidentales y ont vu une ouverture. "M. Le président, je sais que vous avez des idées. Vous avez déjà pris une décision cruciale en ce qui concerne la réduction de vos forces en Syrie et nous avons évidemment des idées sur les moyens à mettre en oeuvre pour faire des progrès à Genève, et pour commencer le travail très sérieux et délicat de la transition", lui a déclaré John Kerry. "Nous sommes en général capables de trouver un terrain d'entente (...) et d'avancer sur cette base dans le règlement des problèmes bilatéraux", lui a répondu Vladimir Poutine. "J'espère que votre visite nous permettra de rapprocher nos positions et d'avancer dans le règlement de la crise syrienne et (...) et sur l'Ukraine", a-t-il ajouté. La Russie avait menacé lundi d'agir unilatéralement contre les insurgés qui violeraient le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 février dans le cadre d'un accord conclu sous l'égide de Moscou et de Washington, faute d'un accord avec les Etats-Unis sur les moyens à mettre en oeuvre pour le faire respecter. (John Irish et Stephanie Nebehay à Genève avec Lesley Wroughton et Denis Dyomkin à Moscou, Jean-Philippe Lefief pour le service français)

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