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Six mois de prison ferme pour une opération anti-migrants
information fournie par Reuters 29/08/2019 à 16:09

SIX MOIS DE PRISON FERME POUR UNE OPÉRATION ANTI-MIGRANTS

SIX MOIS DE PRISON FERME POUR UNE OPÉRATION ANTI-MIGRANTS

GAP, Hautes-Alpes (Reuters) - Six mois de prison ferme ont été prononcés jeudi à l’encontre de trois dirigeants ou militants du mouvement d’extrême droite Génération Identitaire par le tribunal correctionnel de Gap (Hautes-Alpes) pour avoir mené au printemps 2018 des actions anti-migrants au col de l'Echelle, lieu de passage sur la frontière franco-italienne.

Le président de Génération Identitaire, Clément Gandelin, le porte-parole du mouvement, Romain Espino, ainsi que Damien Lefèvre, un membre actif de l’association, ont aussi écopé de 2.000 euros d’amende et d’une privation pour cinq ans de leurs droits civiques, civils et de la famille.

Les trois prévenus et leur avocat n’étaient pas présents pour la lecture du délibéré.

"Compte tenu de la nature extrêmement grave des faits, de l’importance du trouble à l’ordre public et du passé pénal des prévenus, seule une peine d’emprisonnement ferme paraît ici adaptée", a justifié la cour dans son jugement, dont Reuters a obtenu copie.

En qualité de "personne morale", l’association Génération identitaire a pour sa part été condamnée à 75.000 euros d’amende, la peine maximale prévue par la loi et requise à l’audience par le procureur de Gap.

Dans son réquisitoire, Raphaël Balland avait pointé "le trouble sans conteste" suscité par la présence des militants d’extrême droite lors de l’occupation du col de l’Echelle le 21 avril 2018 par une centaine de personnes, mais aussi lors de patrouilles menées par des militants qui avaient duré jusqu’au 29 juin suivant.

Génération Identitaire avait loué deux hélicoptères, un avion et utilisait des véhicules siglés au nom de l’opération "Defend Europe" lors de ces patrouilles.

L’association avait revendiqué avoir remis quatre migrants à la police et en avoir signalé sept autres.

Les prévenus ont un délai de dix jours pour faire appel de la décision du tribunal, ce qu’ils avaient indiqué vouloir faire en cas de "décision défavorable" en marge de l’audience du 11 juillet.

Le tribunal a débouté l’association Mouvement citoyen tous migrants de sa demande de dommages et intérêts.

(Jean-François Rosnoblet, édité par Elizabeth Pineau)

27 commentaires

  • 30 août 15:08

    notre justice independante >> ahahahahahahahah , la bonne blague ... pays de collusion et de corrompus ....nos lois sont baffouées tous les jours ... schengen est baffoué tous les jours ... et des citoyens qui par des actes veulent eux meme faire respecter les lois françaises sont condamnés ... ils ont tués personnes, ils n'ont violentés personne ...mais quel pays .. AU SECOURS LA FRANCE !!!!


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