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Semaine de 32 heures : "Je n'ai pas dit que je prônais une réduction du temps de travail", tempère Anne Hidalgo
information fournie par Boursorama avec Media Services 25/10/2021 à 10:04

Début octobre, la candidate à l'Elysée avait affirmé sa volonté de "reposer la question du temps de travail". Elle ne compte pas pour autant imposer sa loi, prônant plutôt une discussion menée par les partenaires sociaux.

Anne Hidalgo, le 21 octobre 2021, à Paris ( AFP / STEPHANE DE SAKUTIN )

Anne Hidalgo, le 21 octobre 2021, à Paris ( AFP / STEPHANE DE SAKUTIN )

"Ce n'est pas au président de la République de décider de tout". Anne Hidalgo s'est montrée prudente sur la question de la durée légale de travail en France, indiquant qu'elle n'acterait pas la réduction du temps de travail dans la loi si elle parvenait au pouvoir. "Je n'ai pas dit que je prônais une réduction du temps de travail", a déclaré la maire de Paris, à l'antenne de franceinfo , lundi 25 octobre.

Les salaires plutôt que le temps de travail?

"Je prône de grandes négociations. Je lancerai une grande conférence sociale avec les partenaires sociaux, d'abord sur la question des salaires". "Bien sûr qu'ils parleront conditions de travail, et s'ils veulent adjoindre des questions sur le temps de travail, ils poseront les questions". "Mais je ne ferai pas une loi en disant 'Réduction du temps de travail'", a t-elle indiqué, se gardant de plaider pour un passage aux 32 heures. La maire de Paris plaide pour une démarche "qui partira des partenaires sociaux" et des entreprises.

Au cours du même entretien sur franceinfo, Anne Hidalgo a prôné une revalorisation "massive" du Smic, de l'ordre de 10 à 15%. La candidate PS à l'élection présidentielle estime qu'il y a un "consensus" sur le fait que le niveau des salaires est trop bas en France, et plaide ainsi pour une augmentation "de l'ordre de 150 euros" par mois du salaire minimum, qui s'établit actuellement à 1589,47 euros bruts mensuels.

Le candidat ex-PS à la présidentielle Arnaud Montebourg avait aussi dit mardi préférer une hausse des salaires à une réduction du temps de travail. Interrogé le 12 octobre dernier à propos de la déclaration d'Anne Hidalgo à propos de l'idée d'un passage du temps de travail hebdomadaire à 32 heures, l'ancien ministre dit "considérer que gagner sa vie c'est la priorité", préférant qu'on "se concentre sur les salaires plutôt sur le temps de travail". "Aujourd'hui, si on demandait aux entreprises d'augmenter les salaires, on ne pourrait pas réduire le temps de travail", a justifié l'ancien ministre du Redressement productif, favorable à une hausse du Smic de 10% et à des "négociations à la mode mai 1968" sur les salaires. "Nous avons déjà fait le travail avec les 35 heures", a-t-il encore justifié, considérant qu'"il y a un effort à faire aujourd'hui sur la rémunération du travail".

9 commentaires

  • 25 octobre 17:44

    Les salaires, les retraites, les taux d'interets de l'épargne ( livret A)... doivent être indexés en fonction de l'inflation, justement pour ne pas perdre en pouvoir d'achat. Encore faut il que le calcul soit juste et représentatif des réelles augmentations. On nous dit, pour ne rien augmenter que l'inflation est faible mais ils éprouvent le besoin de donner un chèque inflation.


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