Voilà une découverte qui fait tache. Le site bestassas.com permettait de classer les 100 étudiantes de l'université Paris-II Panthéon-Assas jugées les plus belles. Seules les étudiantes de première année de droit étaient répertoriées. Mais « celui qui a introduit ce site a exprimé sa volonté de l'étendre en incluant l'ensemble des étudiantes de l'université [Paris-II Panthéon-Assas] », a précisé l'Unef (Union nationale des étudiants de France), qui a révélé l'affaire.
Les photos des jeunes femmes concernées étaient postées sans leur consentement et des commentaires pouvaient être laissés librement sur le site. Une violation flagrante du droit à l'image qui n'a évidemment pas échappé à l'Unef. Pour Mélanie Luce, la présidente du syndicat étudiant, des sanctions doivent être prises, même si l'on ne connaît pas pour l'instant l'identité du ou des créateurs du site. « Ce type de concours fondé uniquement sur l'apparence physique réduit une nouvelle fois les femmes à un statut de femme-objet qui ne doit pas avoir sa place dans notre société », a souligné le syndicat.
Les débuts de Facebook
Comme le relève L'Obs
, le réseau social le plus utilisé au monde avait lui aussi démarré sur un classement physique. À l'origine, Mark Zuckerberg avait imaginé Facemash, un programme qui permettait d'évaluer les...
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