Il faut oublier. Faire oublier. Bygmalion et ses sommes faramineuses, Patrick Buisson et son ouvrage vengeur, tous ces petits cailloux déposés sur la route de l'ancien président pour le faire trébucher? Il ne se laissera pas malmener ainsi, a-t-il juré à ses proches. Car les gens l'attendent. Mieux, « en faisant sa campagne, les gens ont l'impression de jouer leur peau, affirme Marie-Anne Montchamp. Il est le dernier rempart contre le Front national. » Pas de raison donc de lésiner sur les mots ni sur les propositions. Il faut « tout dire pour pouvoir tout faire », crie Baroin à la tribune du Zénith de Paris. Il faut renouer, et vite, avec les discours de 2012. Jouer le peuple contre les élites, la France d'en bas contre la France d'en haut, dont les journalistes, les « commentateurs », comme dit Nicolas Sarkozy, font partie. Bref, « faire le choix d'aider les classes moyennes et les classes populaires », s'emporte le maire de Tourcoing Gérald Darmanin, devant les 5 000 personnes venues écouter ce dimanche 9 octobre leur candidat.
Vendredi soir, au 20 heures de France 2, Nicolas Sarkozy, le porte-parole autorevendiqué de « la majorité silencieuse », a esquissé un pas de plus vers cet « électorat populaire » qui l'attend, c'est sa conviction. Après avoir émis l'idée dans son livre La France pour la vie,
il a promis et détaillé deux référendums, l'un sur la suspension du regroupement...
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