Retraites : Delevoye hué lors d'un débat avec Martinez à la Fête de l'Humanité
Le Parisien•14/09/2019 à 22:06
Retraites : Delevoye hué lors d'un débat avec Martinez à la Fête de l'Humanité
Le débat s'annonçait musclé. Il l'a été. Le haut-commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye a défendu samedi le projet de réforme des retraites du gouvernement face au patron de la CGT Philippe Martinez, au cours d'un débat tendu, à la Fête de l'Humanité.L'un des modérateurs de la discussion, le directeur de la rédaction de L'Humanité Patrick Apel-Muller, a dû plusieurs fois tempérer les invectives et les huées d'une partie des centaines de personnes dans l'assistance, au lendemain d'une grève contre le projet de réforme très suivie à la RATP.Aucune proposition de la CGT n'a été « reprise » « C'est le Premier ministre qui accepte de débattre avec la CGT », s'est félicité Philippe Martinez. Mais, a-t-il attaqué, « pas une seule des 132 pages de votre rapport (qui sert de base à la réforme du gouvernement, NDLR) ne reprend nos propositions ».« Nous avons 42 régimes de retraite, ce qui pose un problème d'équité », a expliqué Jean-Paul Delevoye. « Nous avons immédiatement opté sur ce qui fait la richesse de ce pays, la répartition », mais en définissant les « mêmes règles pour tous, le même taux de cotisation, pour qu'à carrière identique, la retraite soit identique », a-t-il ajouté.« Nos concitoyens jugent le système actuel injuste, illisible, nous travaillons à un système dans lequel la retraite sera le reflet du travail », a déclaré le haut-commissaire.« Qui va définir la valeur du point ? » Philippe Martinez a déploré le système par points souhaité par le gouvernement. « Le président avait dit un euro cotisé, un euro reversé, ils ont modifié, un euro cotisé donnera un point. Mais qui va définir la valeur du point ? Ne pourra-t-il pas baisser au nom, par exemple, de la réduction des déficits ? » LIRE AUSSI > Age de départ, règles de calcul... les points qui fâchent pour la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye lui a rétorqué : « Nous avons ...
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