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Retraites : âge légal, clause de revoyure... les précisions de Bruno Le Maire sur la proposition d'Emmanuel Macron
information fournie par Boursorama avec Media Services19/04/2022 à 11:17

Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire. ( POOL / TOBIAS SCHWARZ )

Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire. ( POOL / TOBIAS SCHWARZ )

"J'entends les soutiens de Marine Le Pen s'embourber dans un embrouillamini inextricable sur ce qu'ils veulent faire sur les retraites ! Une chatte n'y retrouverait pas ses petits tellement c'est compliqué", a fustigé le ministre de l'Economie Bruno Le Maire ce mardi 19 avril sur Europe 1.

A cinq jours du second tour de la présidentielle, invité d' Europe 1 ce mardi 19 avril, le ministre de l'Economie a clarifié la proposition d'Emmanuel Macron sur la réforme des retraites. "Nous voulons sauver le régime des retraites par répartition", a-t-il assuré.

"Nous partons d'un principe qui est simple : il y a moins de personnes qui cotisent. Je rappelle que ce sont ceux qui travaillent qui payent les pensions de ceux qui sont à la retraite et il y a plus de personnes qui sont à la retraite. N'importe qui peut comprendre qu'il faut forcément bouger un des paramètres. Est-ce qu'on veut augmenter les cotisations des gens qui travaillent ? Non, trois fois non, ce n'est pas notre philosophie, nous, nous baissons les impôts. Est-ce qu'on veut baisser les pensions de ceux qui sont à la retraite ? Non, trois fois non. Au contraire, nous voulons l'indexer sur l'inflation et, dès le mois de juillet prochain, permettre aux retraites d'être augmentées pour suivre l'augmentation des prix. Il ne nous reste qu'une solution : repousser l'âge légal de départ à la retraite", a détaillé Bruno Le Maire, avant d'ajouter : "Nous avons proposé 65 ans, le président de la République n'a pas varié."

Puis de s'en prendre à la candidate d'extrême droite : "J'entends les soutiens de Marine Le Pen s'embourber dans un embrouillamini inextricable sur ce qu'ils veulent faire sur les retraites ! Ils sont incapables d'expliquer - si vous arrivez à comprendre ce que veut Marine Le Pen en matière de retraite il faut me l'expliquer ! Une chatte n'y retrouverait pas ses petits tellement c'est compliqué."

"Nous avons dit très clairement que nous voulions un âge légal de départ à la retraite de 65 ans, que nous voulions une clause de revoyure en 2028 pour voir où nous en serions, que nous augmenterions la pension minimale à 1.100 euros, que nous revaloriserions du niveau de l'inflation les retraites à partir du mois de juillet, que nous tiendrions compte de l'entrée dans la vie active pour les carrières longues et que nous tiendrions compte de la pénibilité du travail qui a été effectué toute la vie. Est-ce qu'on peut être plus clairs ?", s'est interrogé le ministre.

Emmanuel Macron "n'a pas lâché du lest du tout"

Le 13 avril, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a renvoyé dos à dos les deux candidats à la présidentielle sur leurs propositions respectives de réforme du régime des retraites.

Le président de la République a assuré qu'il était prêt à atténuer sa réforme avec un âge légal repoussé à 64 ans et une "clause de revoyure en 2027", contre 65 ans en 2032 dans son projet dévoilé il y a un mois. "Il n'a pas lâché du lest du tout", a déploré Philippe Martinez sur France 2. Quant à la candidate du Rassemblement national, il l'a accusée de vouloir "casser la Sécurité sociale", en proposant selon lui de supprimer les cotisations sociales finançant le régime des retraites. "C'est une proposition du Medef et Marine Le Pen est d'accord avec le Medef" sur ce sujet, a-t-il dit.

Le secrétaire de la CGT a rappelé que son organisation était "pour un retour à la retraite à 60 ans", ainsi selon lui que 70% des Français. Emmanuel Macron doit "retirer cette proposition d'allonger l'âge de la retraite", a déclaré Philippe Martinez, faute de quoi "l'état de grâce, s'il est élu, ne va pas durer très longtemps, il y aura des mobilisations". Il a aussi accusé Emmanuel Macron de "confondre volontairement les impôts et les cotisations sociales" pour le financement du régime des retraites. "Les retraites ne sont pas financées par les impôts, elles sont financées par les cotisations sociales, donc dire qu'allonger l'âge de la retraite, ça va faire baisser les impôts, c'est un mensonge", a dit Philippe Martinez.

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12 commentaires

  • 19 avril13:32

    ben si c'est une reculade de Macron, pas al peine qu'il envoi son ministre dire le contraire...ce tpe n' a pas du tout la carrure d'un president, il l'a prouvé pendant 5 ans, qu'il s ' en aille!


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