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Régionales 2015 - Corse: Gilles Simeoni, nationaliste, mais pas trop
information fournie par Le Point 10/12/2015 à 14:58

En surface, Gilles Simeoni, c'est ce beau gosse qui trône sur les affiches de campagne, le regard bleu gris au-dessus d'un sourire séducteur. Un orateur doué, coutumier des formules qui claquent sur les estrades, à la tête du nationalisme modéré qui a recueilli dimanche soir 17,62 % des suffrages en Corse, deuxième derrière le président sortant divers gauche Paul Giacobbi. Moins d'un millier de voix a séparé les deux hommes au premier tour. Il est donc son challenger le plus sérieux pour lui arracher le siège de la collectivité territoriale.

Arracher les sièges, Gilles Simeoni sait faire. Le 30 mars 2014, l'ancien avocat d'Yvan Colonna est porté au pouvoir par 55,4 % des suffrages et remporte les municipales de Bastia au moyen d'un ménage à trois improbable entre des nationalistes modérés et des représentants de la gauche et de la droite, unis pour empêcher Jean Zuccarelli (Parti radical de gauche) d'hériter du trône détenu par sa famille depuis près d'un demi-siècle. Au second tour, Gilles Simeoni réussit le tour de force de rassembler autour de lui cet attelage hétéroclite de dissidents de l'ancienne majorité et de l'opposition de droite, pour devenir le premier maire nationaliste d'une grande ville corse.

Fils de...

Depuis, il reste ce maire un peu rebelle qui n'a jamais porté l'écharpe tricolore, sauf le jour de son investiture, le 5 avril 2014. L'édile cherche à manier le symbole avec habileté et veut...

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