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Réfugiés : "Ces images de bidonvilles nourrissent le populisme"
information fournie par Le Point10/11/2016 à 17:41

Un "camp" humanitaire de 400 places a ouvert ses portes, jeudi 10 novembre, boulevard Ney, près de la porte de la Chapelle dans le 18e arrondissement de Paris. Réservé aux hommes seuls arrivés depuis peu en France, il doit être doublé, d'ici la fin de l'année, d'une deuxième structure destinée aux familles et aux enfants dans le sud de la capitale. L'ambition de ces deux structures ? Éviter que des bidonvilles comme celui de Stalingrad, qui abritait plus de 3 000 migrants lors de son démantèlement début novembre, ne se reforment sur la voie publique. Pierre Henry est directeur général de l'association France terre d'asile depuis 1997. Il a été membre du conseil d'administration de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) de 2005 à 2011. À l'heure où la mairie de Paris ouvre son centre d'accueil pour « primoarrivants », il revient sur la polémique autour du camp de Stalingrad, dans le nord-est de Paris.

Le Point : Une pétition circule pour obtenir la fermeture de votre plateforme d'accueil pour demandeurs d'asile (PADA) installée près de la place Stalingrad. Que répondez-vous à ses signataires ?

Pierre Henry : Je pourrais vous répondre de manière lapidaire : quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt. Mais je prends au sérieux les peurs et les tensions que la situation a pu susciter chez les habitants de ce...

4 commentaires

  • 10 novembre18:31

    ce qui nourrit le "populisme", c'est de voir ces gens sur notre territoire...


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