Une semaine avant la grève à l'appel de cinq syndicats d'enseignants, le gouvernement tente de déminer la contestation de la réforme du collège. Najat Vallaud-Belkacem a demandé mercredi au Conseil supérieur des programmes (CSP) de plancher sur les langues anciennes et la majorité a fait bloc pour soutenir un projet très contesté à droite. François Hollande lui-même est monté au créneau pour "demander à tous les membres du gouvernement (leur) soutien" à la réforme, a déclaré le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll après le conseil des ministres, mercredi. Cette unité a aussi été affichée par les groupes socialiste, écologiste et radical à l'Assemblée nationale, face une "campagne de désinformation et d'hystérisation" de l'opposition. Une façon aussi de rappeler à l'ordre les quelques voix discordantes au sein du Parti socialiste.
Le Premier ministre Manuel Valls et le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis ont fustigé les "attaques personnelles" du président de l'UMP Nicolas Sarkozy contre la ministre de l'Éducation nationale. Lundi, Nicolas Sarkozy avait déclaré que "dans le combat effréné pour la médiocrité, Christiane Taubira est en passe d'être dépassée par Najat Vallaud-Belkacem", avant de dénoncer une attaque selon lui sans précédent contre l'école de la République.
Les députés socialistes vont aussi distribuer dans leurs circonscriptions des lettres ouvertes aux parents pour les...
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